Chris­tophe Fargier tient à l’in­dé­pen­dance du Ninkasi

Chris­tophe Fargier n’en fait pas mystère : il est cour­tisé par des bras­seurs indus­triels qui se verraient bien mettre la main sur l’en­seigne Ninkasi (36 millions d’eu­ros de chiffre d’af­faires en 2019). Mais son patron-fonda­teur, majo­ri­taire au capi­tal, n’est abso­lu­ment pas vendeur.

« Si je vendais, j’au­rai les moyens de profi­ter de la vie. Mais ce serait renon­cer au modèle d’en­tre­prise indé­pen­dante et enga­gée que je défends depuis 1997 », rapporte Chris­tophe Fargier. Qui ne demeure pas moins ambi­tieux : l’en­seigne lyon­naise, dont les 19 établis­se­ments sont tous implan­tés en Rhône-Alpes, prépare un déploie­ment natio­nal sous forme de fran­chise à partir de fin 2021. Avec, en prio­rité, la région pari­sienne et le quart sud-est de la France où les bières Ninkasi sont déjà vendues en grande distri­bu­tion (Mono­prix, Carre­four…). « L’objec­tif est de réali­ser 80–90 millions d’eu­ros de chiffre d’af­faires à l’ho­ri­zon 2025 », affirme-t-il.

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