L’année 2020 commence de fort belle manière pour l’entreprise lyonnaise Entrup. Désormais rebaptisée Aster, du nom de son logiciel, la jeune start-up qui vise à « lutter contre la réunionite en entreprise », vient de finaliser une levée de fonds d’1,2 million d’euros, avec l’entrée au capital de Kreaxi et Crédit Agricole Création. « Cette levée de fonds était conditionnée à des objectifs de croissance et de chiffre d’affaires assez ambitieux. Nous les avons atteints », détaille Vincent Mendes, co-fondateur d’Entrup en 2014, sans préciser toutefois le niveau de chiffre d’affaires réalisé par son entreprise sur le dernier exercice. « Notre équipe est constituée en majorité d’ingénieurs et de développeurs. Grâce à cette levée de fonds, nous allons désormais pouvoir accélérer notre développement et faire grossir notre équipe commerciale », se réjouit Vincent Mendes, qui table sur un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros pour 2020.
Des réunions plus efficaces
Avec le développement de son logiciel Aster, élaboré depuis 2018, la start-up veut améliorer l’efficacité des réunions d’entreprise. « Un cadre suit en moyenne une dizaine de réunions par semaine et juge 40% d’entre elles comme inefficaces. Avec Aster, nous arrivons chez nos clients avec un objectif concret : diminuer le temps passé en réunion et augmenter la productivité lors de celles-ci avec un plus grand nombre de décisions prises et de sujets abordés », explique Vincent Mendes. Le logiciel génère ainsi les informations majeures des dernières réunions (compte-rendu, idées évoquées, chiffres-clés,…) de manière automatique et les structure au sein d’un ordre du jour. De quoi « diviser par deux la durée de certains comités de direction et multiplier par trois, le nombre de décisions prises en moyenne » selon le Pdg de l’entreprise basée sur la Presqu’île.
De nombreuses sociétés – dont plusieurs groupes du CAC 40 comme Engie ou Michelin – se sont laissées séduire par ce nouveau concept. « Les retours sont positifs. Nos clients constatent des gains de temps et de productivité mais aussi une baisse de la charge mentale et du stress pour certains de leurs employés qui n’ont plus à rédiger des notes ou post-it avant chaque réunion, affirme Vincent Mendes. Nous sommes bien évidemment satisfaits mais il nous reste encore beaucoup de travail pour libérer les entreprises de la réunionite. »