Du mouvement dans l’enseignement supérieur à Lyon. Khaled Bouabdallah, président de l’Université de Lyon (UDL), a été nommé mercredi, en conseil des ministres, en tant que recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation pour la région Occitanie.
L’ancien directeur de l’IAE de Saint-Etienne, entre 2003 et 2006, puis président de l’Université Jean-Monnet dans la cité ligérienne (2006-2015) avait été désigné président de l’UDL en 2015.
Reconduit pour quatre ans à la tête de l’Université de Lyon en juillet dernier, Khaled Bouabdallah planchait activement sur un projet de fusion des Universités de Lyon et Saint-Etienne, avec la création d’un nouvel établissement (nommé Idex) censé réunir les Universités Lyon I, Lyon 3, Saint-Etienne et l’ENS.
Le projet, décrié par certains étudiants et enseignants, est loin de faire l’unanimité dans la région. L’INSA s’est retirée de la constitution de cette Université cible tandis que Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, se montre peu emballé par cette initiative.
De quoi imaginer cette nomination à Montpellier comme un désaveu pour Khaled Bouaballah ? « Certainement pas ! Il s’agit d’une belle promotion, répond l’intéressé à la Tribune. Aujourd’hui, le projet de fusion est suffisamment avancé. Il verra le jour en 2020. Ma présence n’est plus indispensable. Le projet peut se poursuivre sans moi désormais. »