LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Test pour le coronavirus :
bioMérieux met les bouchées doubles

Les équipes de recherche de bioMérieux travaillent d’arrache-pied à la mise au point d’un test sur le coronavirus. C’est la priorité numéro 1 du groupe présidé par Alexandre Mérieux. Certes, les hôpitaux ne sont pas démunis d’outils de dépistage. Mais, du côté de l’entreprise de Marcy l’Etoile, c’est sur un test qui puisse être industrialisé […]

Les équipes de recherche de bioMérieux travaillent d’arrache-pied à la mise au point d’un test sur le coronavirus. C’est la priorité numéro 1 du groupe présidé par Alexandre Mérieux. Certes, les hôpitaux ne sont pas démunis d’outils de dépistage. Mais, du côté de l’entreprise de Marcy l’Etoile, c’est sur un test qui puisse être industrialisé à grande échelle, qui soit à la fois solide, fiable et permette d’obtenir des résultats très rapidement, que portent les travaux des chercheurs. Avec la volonté de trouver le plus vite possible. A quelle échéance ? Difficile à pronostiquer. Une chose est sûre, c’est dans une véritable course contre la montre que sont engagés les chercheurs de bioMérieux.

Sixième acteur mondial du diagnostic in vitro, bioMérieux a réalisé un chiffre d’affaires de 2,675 milliards d’euros en 2019, en augmentation de 10,5% (dont + 7,2% de croissance organique), soit une progression supérieure à celle de son marché. Et ce, depuis plusieurs années. Quant au résultat net, part du groupe, il ressort à 273 millions d’euros, en hausse de 6,2%. Le groupe emploie environ 12 000 personnes (800 de plus en un an).

« La Chine représente 10% du total des ventes consolidées de bioMérieux »

L’activité de bioMérieux se situe à 90% à l’international avec une présence dans 44 pays et des ventes dans 160 pays. Pour 2020, l’entreprise vise une croissance organique de ses ventes comprise entre 5 et 7% (à taux de change et périmètre constants). Des objectifs qui « tiennent compte d’une épidémie grippale plus intense en 2020 qu’en 2019 et des incertitudes, telles qu’appréciées à la date de publication, liées à l’épidémie de coronavirus Covid-19, et notamment ses conséquences possibles sur l’économie chinoise au premier semestre. La Chine représente environ 10% du total des ventes consolidées de bioMérieux et ne constitue pas une zone de production pour l’export ».

Pour mémoire, les solutions de diagnostic de l’entreprise lyonnaise s’articulent autour de réactifs, logiciels et services qui déterminent l’origine d’une maladie ou d’une contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la sécurité des consommateurs. Il s’agit de produits utilisés pour le diagnostic des maladies infectieuses et pour la détection de micro-organismes dans les produits agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.

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