Pure player du conseil financier opérationnel, le groupe lyonnais Advance Capital (présent aussi à Paris et Marseille) avait flairé dès le second semestre 2019 que l’activité « restructuring » allait être fortement sollicitée en 2020. Il n’était pas encore question des conséquences de la pandémie du Covid-19. Mais, avec des valorisations d’entreprises de plus en plus élevées et des liquidités abondantes liées aux fonds ayant levé beaucoup d’argent, un retournement du marché était à prévoir. Le nombre des dépôts de bilan était tombé à son plus bas autour de 50 000 contre 60 à 65 000 quelques années auparavant.
Aussi, pour étoffer son équipe bien présente sur tous les métiers du conseil financier, Advance Capital a recruté, en fin d’année dernière, Emmanuel Squinabol comme associé restructuring, un transfuge de chez Mazars. A 47 ans, après être passé chez PWC, Bruyas Moncorgé Associés et Grant Thornton, Emmanuel Squinabol est aussi le Président de l’association « Prévention et Retournement » qui fédère une centaine de professionnels du restructuring des régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA.
« Il manquait à Advance Capital la pratique du restructuring » explique le nouvel associé du groupe lyonnais qui compte une soixantaine de collaborateurs dont quarante à Lyon et qui a conduit près de 300 missions l’an dernier. Sans surprise, l’équipe que dirige Emmanuel Squinabol s’attend à être fortement sollicitée dans les mois qui viennent avec, vraisemblablement, deux vagues : une première assez rapidement puis une deuxième, après la phase de redémarrage, lorsque les besoins en fonds de roulement se feront sentir.