Le Groupe SEB a réalisé un meilleur 2ème trimestre qu’anticipé avec un repli de ses ventes qui ne dépasse par 9,5%. Sur l’ensemble du 1er semestre, le repli s’élève à 12,7% pour un total de 2,9 milliards € de ventes. Certes, le résultat opérationnel d’activité chute de 55% à 103 millions € et le résultat d’exploitation de 72,8% à 58 millions, mais Thierry de La Tour d’Artaise, PDG du groupe considère que ces résultats semestriels « témoignent de la résilience et de l’agilité du Groupe, ainsi que de la mobilisation de nos équipes ». SEB a poursuivi ses projets de développement. Et le 2ème trimestre a été placé sous le signe de la « solidarité et de la responsabilité : solidarité envers les collaborateurs à travers diverses initiatives RH prises pour amoindrir les effets de la crise, responsabilité avec la fabrication du respirateur artificiel MakAir ».
La pépite Dash
SEB a pris des participations dans de nouvelles activités à impact environnemental qu’il s’agisse d’Angell (vélos électriques), Castalie ou IEVA. Dernière acquisition majoritaire en date, de l’autre côté de l’Atlantique : la société StoreBound, basée à New York et propriétaire de la marque d’articles et accessoires de cuisine Dash. Créée en 2010 par Even Dash et sa femme Rachel, StoreBound a lancé plus de 200 produits en s’appuyant sur un modèle de distribution omnicanale performant combinant la vente en magasin, l’e-commerce et les médias sociaux. StoreBound a développé la plus large audience sur les médias sociaux de son industrie aux Etats-Unis avec plus de 1 million d’abonnés Instagram. Bref, une belle pépite, puisque la société américaine a généré un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions $ au cours des douze derniers mois avec un effectif de 50 personnes. Depuis quatre ans, elle figure dans la liste des entreprises à plus forte croissance publiée par Inc. Magazine. Elle a aussi rejoint le Top 100 de la liste « Entrepreneur 360 » en 2019.
A noter enfin, sur le plan financier, que le Groupe SEB a réduit sa dette financière nette de 343 millions € au 30 juin dernier à 2,085 milliards €. Au total, le PDG du groupe se déclare « vigilant mais confiant dans la solidité de notre modèle stratégique, géographiquement équilibré, multi-canal, et porté par une démarche de responsabilité environnementale et sociétale ». Compte tenu des incertitudes qui pèsent sur le 2ème semestre, Thierry de La Tour d’Artaise ne se risque à aucune prévision sur l’ensemble de l’année. Seule certitude, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel d’activité seront « en baisse marquée ».