Intrum : Le « retour aux sources » de Jean-Luc Ferra­ton

Ex-DRH du leader européen du recouvrement de créances Intrum basé en Suède, Jean-Luc Ferraton est depuis peu le nouveau directeur général France du groupe. Un retour à Lyon avec la mission de faire progresser l'activité d'un métier « dont l'image est en train de changer ».

Après avoir passé dix ans à Stock­holm au siège d’Intrum en charge des RH du numéro un euro­péen du recou­vre­ment de créances, Jean-Luc Ferra­ton revient à Lyon avec la nouvelle casquette de direc­teur géné­ral France du groupe suédois. « Un retour aux sources » pour celui qui a égale­ment été DRH du groupe Jtekt à Irigny.

Sa mission : pour­suivre le déve­lop­pe­ment d’In­trum sur le marché français consi­déré comme à « très fort poten­tiel » : « Si l’ex­ter­na­li­sa­tion des recou­vre­ments de créances fait partie de la culture des pays du nord, ce n’est pas encore le cas en France où seule­ment 10% des entre­prises font appel à des spécia­listes pour les relances d’im­payés », souligne Jean-Luc Ferra­ton, dont les équipes inter­viennent dans le cas de créances entre entre­prises ou auprès des parti­cu­liers, notam­ment pour le compte d’opé­ra­teurs de télé­pho­nie et les four­nis­seurs d’éner­gie.

«  Notre image s’amé­liore »

Numéro 2 du secteur en France avec 650 colla­bo­ra­teurs et envi­ron 100 millions d’eu­ros de chiffre d’af­faires par an, Intrum (qui réalise 1,6 milliard d’eu­ros de chiffre d’af­faires annuel dans le monde), a la volonté de croître rapi­de­ment. Notam­ment par crois­sance externe. « Le secteur est actuel­le­ment dans une phase de conso­li­da­tion. Nous restons donc à l’écoute », commente Jean-Luc Ferra­ton.

Et si le recou­vre­ment de créance souffre toujours d’une répu­ta­tion large­ment contras­tée, le diri­geant fait valoir des méthodes qui ont évolué. « Notre image s’amé­liore. Cela ne fait jamais plai­sir d’être relancé pour un impayé, mais nous nous posi­tion­nons davan­tage comme des média­teurs. Nous voulons aussi assu­rer un service de qualité et faire de la péda­go­gie auprès des débi­teurs. Il ne faut pas oublier que les entre­prises nous confient ce qu’ils ont de plus précieux : leurs clients », détaille Jean-Luc Ferra­ton.

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