Info Lyon Décideurs : Philippe Valentin annonce la nomination de Philippe Vial-Grelier pour succéder à Xavier Pelletier, nommé préfet en mission de service public chargé de la reconstruction des zones sinistrées des Alpes-Maritimes. Un homme d’entreprise de 55 ans prend la suite d’un haut fonctionnaire.
Sur sa page LinkedIn, Philippe Vial-Grelier se présente comme « Directeur général adjoint business de la CCI Lyon Métropole St-Etienne Roanne ». Mais Philippe Valentin nous l’a bien confirmé dans le « Journal Eco » de Lyon Décideurs : « Philippe Vial-Grelier est en place depuis lundi » à la Chambre. Actuellement en phase de tuilage avec le directeur général par intérim, Christophe Dudon, il sera complètement aux manettes dans quelques semaines. Son prédécesseur, parti dans les Alpes-Maritimes, comme préfet à la reconstruction des zones sinistrées en octobre, a été associé au choix du nouveau directeur général de la CCI lyonnaise.
Deux profils totalement différents. Xavier Pelletier est énarque, haut fonctionnaire, tandis que Philippe Vial-Grelier, 55 ans, a effectué toute sa carrière en entreprise. Diplômé de l’ISG en 1988, il a commencé à Lyon, à la Compagnie générale de vidéocommunication (filiale de la Générale des Eaux), avant de poursuivre chez Prosodie, Swapcom, Sicap France, Team4Market. Il a aussi participé au lancement du bureau de Robert Half International (recrutement) à Lyon. Cette dernière décennie, Philippe Vial-Grelier a été président de V3D (pendant 8 ans) puis directeur de Softathome (maison mère de V3D) dans le domaine de l’expérience clients. Dans le même temps, il était aussi membre du conseil d’administration d’Alinto group et investisseur.
Philippe Vial-Grenier prend ses fonctions en pleine crise sanitaire, au moment où la CCI Lyon Métropole est pleinement mobilisée autour du dispositif CARE (Collectif d’aide au redémarrage des entreprises) qui fédère une cinquantaine d’acteurs économiques du territoire, d’administrations et de collectivités territoriales (Lyon, St-Etienne, Roanne). Autre chantier majeur, la réorganisation complète de la Chambre, à la suite des multiples réductions budgétaires imposées par l’Etat. Une restructuration qui va se traduire par un plan de départ d’un peu moins d’une centaine de personnes.