L’accord de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) renouvelé pour 3 ans, met l’accent sur le recrutement des jeunes (au moins 25% des embauches) avec, en plus, un effort de formation et d’accompagnement des jeunes non qualifiés de moins de 27 ans.
Une affaire rondement menée. En l’espace de 5 mois (juillet/novembre), le groupe SEB et les principales organisations syndicales (CFDT, CGC et FO représentant 78% des voix aux élections professionnelles) ont renouvelé pour 3 ans (2021 à 2023) l’accord de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) au sein du groupe. Une démarche initiée en 2007 avec quelques nouveautés en 2020 qui intéressent notamment les jeunes. A savoir la poursuite de l’intégration de jeunes avec un objectif de recrutement en CDD ou CDI de 40% des stagiaires et alternants et le maintien d’un taux de 5% d’alternants a minima pour l’ensemble du groupe en France, à l’issue des 3 ans de l’accord renouvelé.
Par ailleurs, les jeunes de moins de 27 ans (ou 30 ans pour les travailleurs handicapés) doivent représenter 25% minimum des recrutements en France en CDI et à plein temps. Pour les ouvriers, le taux est porté à 35% pour anticiper les départs en retraite. Du côté des plus de 50 ans, l’objectif est à 5% des recrutements en CDI.
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L’accent est mis également sur le développement des compétences numériques avec la formation de l’ensemble des salariés des premiers niveaux de qualification au « B2i adultes » (brevet informatique et internet), afin de renforcer leur employabilité avec une prime de 175 € à la clé. Idem, pour encourager la réussite d’une VAE (validations des acquis de l’expérience) ou d’un Certificat de qualification professionnelle -CQP-, l’accord prévoit une prime de 500 €. Autre nouveauté de l’accord, la formation et l’accompagnement de jeunes non-qualifiés en recherche d’emploi de moins de 27 ans, afin de préparer l’obtention d’une qualification, d’une certification ou d’un diplôme.
« Cet accord a pour ambition d’anticiper l’évolution des métiers et de se préparer aux nouveaux métiers, en lien avec la stratégie long terme du groupe, explique Dan Abergel, Directeur des ressources humaines France du groupe SEB. La crise sanitaire a bouleversé le marché de l’emploi, notamment pour les plus jeunes. D’où l’importance de les former, de donner un diplôme à ceux qui n’en ont pas et de monter en compétences pour les salariés avec l’idée que tout le monde y gagne ».
Cet accord concerne les 6 000 salariés du Groupe SEB en France (35 000 dans le monde) dont 4 000 en Rhône-Alpes (1 500 à Ecully au siège, 1 600 à Rumilly en Haute-Savoie chez Tefal, 750 à Pont-Evêque chez Calor et 200 à Mions autour de la plateforme logistique). « Il y a 100 postes en CDI à pourvoir en ce moment sur le Campus d’Ecully et une quarantaine de postes d’ouvriers de production à Rumilly », précise Dan Abergel. Le Groupe SEB a recruté en moyenne 300 personnes en France, chacune de ces trois dernières années, et accueilli 287 alternants entre 2017 et 2019. Leader mondial du petit équipement domestique, SEB a réalisé 7,3 milliards € de chiffre d’affaires en 2019 avec une présence dans 150 pays.