Quelques semaines et puis s’en va… Le passage de Philippe Vial-Grelier à la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne a tout juste duré un peu plus d’un mois (voir ici). Le temps qu’il se rende compte, d’un commun accord avec Philippe Valentin, qu’il n’était pas l’homme de la situation.
« Philippe Valentin avait souhaité apporter du sang neuf avec un profil d’homme d’entreprise. Sauf que, dans la situation actuelle de la CCI, il faut une énergie énorme et être opérationnel immédiatement dans un écosystème qui est très différent de celui d’une entreprise privée. Il me fallait une phase d’apprentissage, cela nécessitait du temps. Sauf que le temps on ne l’avait pas. Il aurait fallu que je sois plus opérationnel, plus vite », explique Philippe Vial-Grelier.
Et d’ajouter qu’il a donc décidé, ce mois-ci de « retourner dans le monde de l’entreprise. L’entreprise me manquait. C’était compliqué de changer d’environnement ».
Stratégie d’acquisitions
Et c’est donc tout naturellement vers Alinto Group qu’il s’est tourné. Cet éditeur de logiciels de messagerie et d’outils collaboratifs, créé par Philippe Gilbert, emploie une trentaine de personnes pour un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros. Organisé autour d’une technologie open source, Alinto gère plus de 15 000 domaines de messagerie avec plus de 3 millions d’utilisateurs et une présence en France (siège à Lyon), Suisse et Espagne.
Actionnaire et membre du board depuis 12 ans, Philippe Vial-Grelier n’était pas, jusqu’alors, opérationnel dans Alinto. Il en est désormais le directeur général, tout heureux de travailler avec Philippe Gilbert. Engagé dans une stratégie d’acquisitions depuis 2016, Alinto va continuer à grandir. Et c’est bien dans cette perspective que Philippe Vial-Grelier s’inscrit en prenant les manettes opérationnelles d’Alinto.
Quant à la CCI Lyon Métropole, elle a remis dès le début du mois, le chantier du recrutement de son directeur général en route. Des entretiens sont en cours. Avec l’espoir de trouver la perle rare assez rapidement pour gérer le gros chantier de la restructuration complète de la chambre consulaire.
Une réorganisation qui passe notamment par un plan de départ touchant 47 personnes à Lyon (14 à Saint-Etienne et 6 à Roanne). La CCI n’a plus de directeur général depuis que Xavier Pelletier est parti précipitamment à Nice, début novembre, nommé préfet en mission de service public chargé de la reconstruction des zones sinistrées des Alpes-Maritimes.