Deepi­doo, le marke­ting senso­riel au service du retail

La jeune entreprise lyonnaise Deepidoo, co-fondée par Yann Féminier et Alexandre Assous, propose une solution innovante en marketing sensoriel à destination des commerces, boutiques, restaurants et hôtels. Présente parmi 50 entreprises françaises les plus performantes en terme de croissance d’après Les Echos, la start-up se fixe de beaux objectifs pour 2021, alors que le retail doit se réinventer face aux nouvelles habitudes des consommateurs.

Une belle récom­pense pour les équipes de Deepi­doo. La start-up lyon­naise, spécia­li­sée dans l’ani­ma­tion et la digi­ta­li­sa­tion des points de vente, via son exper­tise dans le marke­ting senso­riel, figure à la 36e place du « Top 500 des Cham­pions de la Crois­sance 2021 » publié vendredi dernier dans Les Echos. « Dans ces temps moroses, ça donne du baume au coeur pour la suite et pour 2021 », se féli­cite Yann Fémi­nier (photo), co-fonda­teur de la société créée en 2013, qui affiche une crois­sance de 63% en 2020. Grâce à sa plate­forme web « Play by Deepi­doo », l’en­tre­prise propose une solu­tion de gestion, de program­ma­tion et de diffu­sion de conte­nus senso­riels (musique, affi­chage dyna­mique, olfac­tif) dans les commerces et points de vente des grands groupes. « S’il existe des entre­prises spécia­li­sées dans le son, d’autres dans l’af­fi­chage dyna­mique et d’autres dans l’ol­fac­tif, l’in­no­va­tion qu’on amène sur le marché, c’est que nous sommes les premiers à rassem­bler ces trois sens pour appor­ter plus de confort et d’ex­pé­rience au client », témoigne Yann Fémi­nier

30% du chiffre d’af­faires à l’in­ter­na­tio­nal

Deepi­doo (1,9 million d’eu­ros de chiffre d’af­faires en 2020, 14 colla­bo­ra­teurs) déploie aujourd’­hui 10 000 solu­tions sur mesure pour des clients issus de secteurs variés (Marriott, Porsche, Nocibé, Gale­ries Lafayette, Jacadi, Okaïdi, Cartier, Lacoste). « On réalise 30% de notre chiffre d’af­faires à l’in­ter­na­tio­nal avec des têtes d’en­seigne comme Cartier ou Okaïdi. On vise essen­tiel­le­ment le marché chinois, très promet­teur et le marché améri­cain, plus mature avec une concur­rence déjà très déve­lop­pée où il y a besoin de faire la diffé­rence, témoigne le co-fonda­teur de la start-up. On a aussi beau­coup travaillé sur le marché euro­péen en Espagne, Alle­magne, Italie et Angle­terre. »

Après une année 2020 « pas évidente et compliquée à gérer », selon Yann Fémi­nier, du fait de la ferme­ture de nombreux commerces pendant les périodes de confi­ne­ment, la jeune société affiche de belles ambi­tions pour 2021. « On a eu une crois­sance infé­rieure à celle des années précé­dentes du fait du contexte. Mais avec les nouvelles habi­tudes prises par les consom­ma­teurs, le retail doit appor­ter plus d’ex­pé­rience au client et reprendre de sa dorure pour faire la diffé­rence par rapport à un achat inter­net, expose le co-fonda­teur. On assiste aujourd’­hui à une forte demande pour nos services, donc nous sommes sur une pers­pec­tive de crois­sance assez forte sur les dix prochaines années. » L’en­tre­prise vise les 2,7 millions d’eu­ros de chiffre d’af­faires et nour­rit des ambi­tions de crois­sance externe en 2021. « On espère atti­rer une dizaine de nouvelles têtes d’en­seigne et atteindre les 20 colla­bo­ra­teurs d’ici la fin de l’an­née », conclut Yann Fémi­nier.

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