Profitant du départ à la retraite de son associée historique Catherine Marchand, Blandine Peillon cède le contrôle majoritaire de Jours de printemps à son homologue parisien, Marianne International, créé par Alain Chalon en 2008, au moment où Jours de printemps se lançait à Lyon. « Nous partageons les mêmes valeurs, explique Blandine Peillon. Marianne est bien positionné dans l’accueil sur les lieux culturels et l’événementiel. Et nous allons les aider à se développer sur les conciergeries ».
L’occasion pour Jours de printemps d’avoir désormais une tête de pont parisienne avec une offre de services aux entreprises assez complémentaire entre les deux nouveaux associés. Blandine Peillon conserve 30% du capital et la présidence de Jours de printemps (Alain Chalon a racheté les 50% détenus jusqu’alors par Catherine Marchand, tandis que Blandine Peillon cédait 20%). Avec 350 personnes et 15 millions d’euros de chiffre d’affaires, Marianne International est trois fois plus gros que Jours de printemps (130 CDI et 5 millions € de chiffre d’affaires).
Jours de printemps vient d’ouvrir la 5e conciergerie bioMérieux à Grenoble. Et réfléchit, par ailleurs, à la définition d’un nouveau métier lié au contexte sanitaire. « Ce serait, en quelque sorte, une fonction de « Welcome manager » : l’homme clé, le GO de l’entreprise, celui qui crée du lien dans ces entreprises un peu perdues, dès lors que l’essentiel des équipes est en télétravail. C’est celui qui sait qui vient et à quel moment dans l’entreprise, qui fait passer les infos ».