Tourisme : la Métro­pole cible toujours les Améri­cains

Après la venue en masse des Améri­cains à Lyon lors de la Coupe du monde de foot­ball fémi­nine en 2019, l’an­cien pouvoir exécu­tif à la Métro­pole, mené par David Kimel­feld, avait fait du public améri­cain sa première cible touris­tique. « Ils viennent en famille, assez long­temps et dépensent plus d’argent », explique Alain Galliano, ex-vice président de la Métro­pole en charge des Rela­tions inter­na­tio­nales et de l’at­trac­ti­vité.

Cette cible restera privi­lé­giée par les nouveaux élus écolo­gistes, en dépit des décla­ra­tions de Grégory Doucet sur l’im­pact du tourisme aérien peu après son élec­tion. « On vise en prio­rité ceux qui peuvent venir à Lyon en train comme les Italiens, les Alle­mands, les Suisses ou les Belges. Donc on oriente nos actions dans ces pays-là. Mais on ne se ferme pas par rapport aux Etats-Unis, expose Hélène Dromain, vice-prési­dente de la Métro­pole en charge du Tourisme. Si on doit conti­nuer à travailler une clien­tèle loin­taine, c’est peut-être celle-là. Ce sont des gens qui restent assez long­temps. Ils ne se contentent pas de rester deux jours dans le Vieux-Lyon mais tournent dans la région, dans le Beaujo­lais notam­ment. Ce sont des consom­ma­teurs de tourisme rela­ti­ve­ment quali­ta­tifs, donc on va conti­nuer à travailler avec eux, même s’ils viennent en avion. »

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