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David Metaxas promet s’être « assagi » en prenant de l’âge. Souvent qualifié de « borderline » et de « sulfureux » par le passé – une image dont il a largement joué – l’hypermédiatique et provocateur pénaliste de 44 ans est (un peu) rentré dans le rang. « J’étais très ambitieux et je me suis servi des médias parce que j’en avais besoin pour me faire connaître. Maintenant, je fais partie du paysage… »
Révélé lors du procès de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, où il accompagnait des familles de victimes aux côtés d’Alain Jakubowicz, David Metaxas s’est depuis forgé une réputation dans des dossiers de stups et de braquages qui représentent près des trois quarts de sa clientèle. « J’ai toutes les têtes d’affiche », ose-t-il sans sourciller. Et, même s’il s’est arrondi, sa personnalité reste toujours très clivante au sein du barreau de Lyon. « On me critique parce que je suis prétentieux et que je l’assume, mais je ne suis jamais critiqué sur mes plaidoiries ni mes résultats », fait-il observer. « Avec David Metaxas, on n’a pas le même mode d’exercice, mais il est bon dans la procédure et il sent bien les dossiers. Cela ne plaît pas à tout le monde, mais il fait bien partie des ténors », commente l’un de ses confrères pénalistes.
Il est notamment l’avocat du conducteur impliqué dans la mort d’Axelle Dorier, cette aide-soignante fauchée et traînée sur plusieurs centaines de mètres sur les hauteurs de Fourvière en juillet dernier.
L’affaire qui l’a marqué : Il a été l’avocat des parents de Marie-Jeanne Meyer, une jeune femme de 17 ans partie faire un jogging dont le corps sera retrouvé démembré et carbonisé. « Je reste marqué par le regard de l’auteur des faits, dans lequel il n’y avait aucune humanité. »
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