Il a rejoint le cabinet Lamy en août 1988, avant de devenir associé en 1994. Et, trois décennies plus tard, il se prépare à prendre la suite d’un ténor du barreau, Philippe Genin, d’ici à la fin de l’année. Entre temps, le cabinet a rejoint Fiducial, tout en gardant ses fondamentaux, se transformant en Fiducial Legal by Lamy.
Éric Baroin s’intéresse à tout : le corporate, les fusions-acquisitions, les fonds propres, mais aussi les créations d’entreprises (50 start-up accompagnées). « On a vu arriver des trottinettes dans la salle d’attente, ça changeait ! », s’amuse-t-il. Quand la bulle internet explose, il passe à l’assistance d’urgence. Celles qui s’en sortent reviennent plus structurées, lèvent des fonds, deviennent rentables. « J’ai réalisé alors mon rêve : prendre un client au début de l’histoire, le suivre dans son développement jusqu’à la vente. Faire le pari d’être crédible sur la totalité d’un parcours, en incluant le renforcement des fonds propres… C’est ma plus grande satisfaction », glisse Éric Baroin, dont la clientèle se compose à 50 % de fonds d’investissement et à 50 % de PME.
L’affaire qui l’a marqué : La vente aux enchères d’un grand cru monopole en Bourgogne, le Clos de Tart (7,5 hectares). C’est le géant chinois Alibaba qui propose le meilleur prix, tandis que Pinault arrive en 2e position. La décision revient à cinq branches de la famille Mommessin qu’Éric Baroin doit fédérer. Il leur conseille de retenir l’offre de Pinault, pourtant moins disante… Les vendeurs le suivent. « Heureusement, car le patron d’Alibaba a disparu plusieurs semaines avant de réapparaître ! »
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