Il a été le 100e avocat à intégrer Barthélemy, la référence en droit social, en 1995. Puis Frédéric Renaud continue chez Mazars Avocats avant de voler de ses propres ailes avec son frère en 2006 en fondant Lexicube. Spécialiste en droit social, il complète ensuite le cabinet avec des branches corporate, fiscalité et contentieux des affaires. « Avec quatre pôles, nous avons une bonne uniformité, le droit du travail restant la pierre angulaire. ». Le cabinet lyonnais s’implante actuellement à Marseille et vise Paris et Lille.
Très tôt, Frédéric Renaud n’a eu de cesse de se perfectionner en droit social, suivant assidûment, le samedi matin, les cours d’un avocat défenseur des salariés dans le cadre du diplôme de juriste-conseil d’entreprise. Et reconnaît en Bernard Augier, le président (CGT) du conseil de prud’hommes de Lyon, une « vraie figure de la prud’homie ». Respect, mais adversaire. Car, les audiences avec 100 personnes dans la salle relèvent tout autant du combat sportif que de la simple joute oratoire. « Il y a une pression physique. C’est un match à gagner, en modulant conviction et agressivité, en choisissant ses arguments, en connaissant le dossier par cœur. La plaidoirie est essentielle. ».
L’affaire qui l’a marqué : La dernière métallerie de Saint-Claude dans le Jura qui procède à des licenciements collectifs. « En face de nous, des salariés désespérés et les syndicats qui nous attendent à la sortie du tribunal. Ça vous marque. »
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