L’idée de créer un cabinet le titillait. Alors, quand après dix ans d’exercice chez Andersen Legal puis Bird & Bird, un conflit d’intérêts entre deux clients l’amène à choisir, il n’hésite pas à prendre sa liberté et crée LexCase en 2009 avec une équipe pluridisciplinaire et une présence à Paris et à Lyon, suivie d’une ouverture à Marseille.
Douze ans plus tard, celui qui se revendique haut et fort « avocat entrepreneur » n’est pas peu fier de regrouper 50 avocats (dont 12 associés) avec comme spécialités : le droit économique, le droit de la concurrence (autour de dossiers d’abus de position dominante) et des droits sectoriels (télécoms, énergie, IT).
Également initiateur d’une légaltech, MyFormality, Hubert de Boisse suit de près la levée de fonds en cours. Tout comme il accompagne attentivement le déploiement du fonds de dotation, ProBono Entraides qui s’intéresse aux causes individuelles, l’entraide pour les personnes isolées. « J’ai besoin d’agir pour la solidarité. Ce qui me choque le plus, c’est le libéralisme absolu. D’où mon implication en dehors du cabinet », expose-t-il.
L’affaire qui l’a marqué : Depuis 20 ans, la libéralisation du secteur des télécoms l’a souvent amené à plaider contre Orange. Le marché a beau être régulé avec une instance réglementaire, les problèmes de tarification sont légion. Et Hubert de Boisse s’est fait une spécialité de faire respecter les droits des acteurs arrivés plus récemment que l’opérateur historique.
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