Un des pontes du barreau de Lyon, d’un tempérament discret, mais rompu aux affaires médiatiques depuis plus de deux décennies. Dernièrement, Jean-Félix Luciani a été l’avocat du cardinal Barbarin, de Berkane Makhlouf (condamné avec Cécile Bourgeon pour la mort de la petite Fiona) ou encore de l’ancien mandataire judiciaire lyonnais Jean-Philippe Reverdy (condamné pour détournement de plus de 12 millions d’euros).
Et, prochainement, il s’apprête à plaider en appel pour la défense du dirigeant de la société lyonnaise d’aviation impliquée dans l’affaire Air Cocaïne. « Jean-Félix est un gars sérieux, qui n’est jamais dans la démesure. Et il a beaucoup de talent et d’humanité », vante l’un de ses confrères. Homme de gauche revendiqué, « convaincu de l’utilité démocratique » de son métier, le pénaliste entend « porter la voix de ceux qui n’en ont pas, ou plus » avec, notamment, une activité de droit des réfugiés.
L’affaire qui l’a marqué : Il obtient, avec sa consœur Marie-Noëlle Fréry (désormais adjointe à la Ville de Lyon), le retour en France de deux manifestants d’origine algérienne anti-CIP expulsés par le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua en 1994.
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