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Un avocat pénaliste « qui ne fait pas le spectacle », devenu incontournable depuis quelques années. « Je plaide pour défendre mon client et non pour séduire l’auditoire. Je recherche l’efficacité », rapporte Jean-François Barre, 45 ans.
À son actif : la défense d’un des accusés du braquage de Global Cash rue de la République ou encore du joueur de foot Yohan Benalouane, innocenté dans une affaire de viol. Il intervient aussi en droit pénal des affaires, à l’image de la défense d’un fonctionnaire dans une affaire de marché public à la Métropole de Bordeaux. « Jean-François Barre est un grand talent. Il sait à la fois être dans la mesure et dans la fermeté », vante l’un de ses confrères.
Impliqué dans la vie du barreau de Lyon (il était notamment président de la commission des affaires pénales), Jean-François Barre vient d’être élu vice-bâtonnier aux côtés de Marie-Josèphe Laurent. Parmi ses dossiers en cours, il est l’avocat du père dont la famille a été décimée (cinq enfants sont morts), cet été, lors de l’embrasement de sa voiture sur l’autoroute A7 dans la Drôme.
L’affaire qui l’a marqué : Il a été aux côtés des parents d’une mère de famille assassinée, ainsi que ses enfants âgés de 8 mois à 6 ans, par son mari qui sera condamné à 30 ans de réclusion. « Les faits étaient terribles, tous les intervenants de ce procès ont été marqués à vie. »
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