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Avocat et diplomate. Jean-Jacques Rinck y tient beaucoup. Après avoir été consul des Philippines, il poursuit depuis 2014 avec le consulat de Biélorussie. Dans son vaste bureau d’avocat à l’ancienne, jonché de piles de dossiers – « rassurez-vous, je travaille à l’ordinateur » –, Jean-Jacques Rinck collectionne les médailles et les coupures de presse de ses faits d’armes. « Dans notre métier, il faut oser en faire trop, aller au-delà de la normalité. Pour faire passer un message, il faut y mettre ses tripes », avance celui qui a encore récemment fait parler de lui dans l’actualité en accompagnant un couple de restaurateurs du Beaujolais opposé à l’assureur Axa qui refuse d’indemniser leur perte d’exploitation due au confinement.
Ses clients ont perdu en 1re instance. L’appel sera jugé en mai. « À Paris, Axa a été condamné. À Marseille, on a gagné. Il y a plusieurs centaines de restaurants concernés et des millions d’euros en jeu, sans jurisprudence fixée pour le moment », indique Jean-Jacques Rinck, dont la clientèle va de la SPA dans toute la France (partie civile pour les sévices sur les animaux) aux notaires (responsabilité civile et professionnelle) depuis 30 ans.
L’affaire qui l’a marqué : Il défend la veuve et les enfants d’un ouvrier contre le groupe Eurovia-Vinci dans l’affaire du cancer du bitume, qui est, pour la première fois au monde, reconnu comme une maladie professionnelle.
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