Droit, Sciences Po Paris, prépa ENA. Et puis huit ans chez le fabricant de ski Rossignol comme responsable juridique, « une expérience exceptionnelle ». Puis retour au droit et à l’école d’avocats. Marie du Gardin intègre EY et fait du conseil en stratégie pour plusieurs grands comptes prestigieux. Avec deux enfants en deux ans, elle songe à passer en 4/5e… Réaction mitigée de sa direction. Tant pis, elle poursuit l’aventure chez Fidal qui l’accueille à bras ouverts en 1996.
Elle développe alors une spécialité en droit de la distribution. Et plus particulièrement de la défense des fournisseurs face à la grande distribution, notamment lors des négociations commerciales annuelles. Ses clients : les grands noms (Haribo, Pasquier, Andros…), mais aussi des petits producteurs. Directrice générale de Fidal depuis 2013, elle enfile toujours la robe pour plaider à la barre lors de contentieux, attachée à la notion de l’avocat plaidant. « Un métier dont je ne me lasse pas », affirme-t-elle.
L’affaire qui l’a marquée : La bataille Andros-Materne pour une histoire de gourdes de compote, l’automne dernier. Marie du Gardin a défendu Andros qui est attaqué par Materne aux motifs de tromperie au consommateur (sur le caractère recyclable de son emballage) et de concurrence déloyale. En première instance, le tribunal de commerce de Lyon a donné raison à Andros. La bataille se poursuit.
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