Dans moins d’un an, Marie-Josèphe Laurent sera la nouvelle bâtonnière du barreau de Lyon. Elle y travaille d’ores et déjà d’arrache-pied avec son futur vice-bâtonnier, Jean-François Barre : « Nous voulons être prêts pour le 1er janvier 2022. Rencontrer les confrères, cultiver le collectif, c’est enthousiasmant. »
Et, quand l’avocate évoque les grandes lignes de sa carrière depuis 36 ans, elle cite spontanément quelques noms qui ont compté dans son parcours : Yves Bismuth, Richard Brumm et Jean-Loup Rogé. Avec, à chaque fois, des réponses instantanées pour les rejoindre.
Spécialiste du recouvrement de créances, du droit des personnes, civil, immobilier, bancaire, elle privilégie les règlements amiables. Et déclare bien vivre le mariage avec le groupe de conseil et d’expertise-comptable devenu pluridisciplinaire, Implid, qui regroupe désormais des avocats et des huissiers : « Quand Jean-Loup Rogé nous a approchés, j’étais certaine de finir ma vie professionnelle avec lui. Je suis impressionnée par sa capacité à construire la pluridisciplinarité », affirme-t-elle.
L’affaire qui l’a marquée : Un divorce qu’elle gagne sur toute la ligne et qui lui vaut d’être étiquetée, sur la place lyonnaise, comme une « tueuse ». « Une très belle victoire, mais un échec sur le plan humain pour moi. La réussite n’est pas que financière », plaide-t-elle aujourd’hui. Alors quand on fait appel à ses services parce qu’elle est une « tueuse », il peut lui arriver d’éconduire le demandeur : « Si vous faites appel à moi pour cette raison, vous n’avez rien compris. »
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