D’abord repéré par le bâtonnier de l’époque Jean-Marie Chanon qui en fait son collaborateur, il est mis dans le grand bain très vite avec de grosses affaires. « Je plaidais tous les jours, ça m’a bien lancé. » Nicolas Bès obtient notamment un acquittement aux assises à 25 ans. « J’avais la baraka, tout me réussissait », explique en toute décontraction ce Stéphanois « grande gueule » de son propre aveu.
Il est alors temps de monter son propre cabinet. C’est chose faite en 2011 : le cabinet Bès-Sauvaigo se lance et s’affirme comme l’un des grands spécialistes du restructuring avec une activité à 50-50 entre le contentieux et le conseil. « Nous sommes dans le Top 10 des cabinets commercialistes à Lyon », revendique Nicolas Bès, qui est notamment l’un des acteurs de l’affaire Erai.
Avocat du liquidateur judiciaire, il réclame plus de dix millions d’euros à la Région et à Daniel Gouffé, l’ancien président de la structure régionale d’aide à l’international pour les entreprises (le verdict est attendu le 23 février)
L’affaire qui l’a marqué : Il a été l’avocat du groupe bourguignon de spiritueux Belvédère face à un fonds toxique qui avait racheté la dette. De querelles d’actionnaires en difficultés financières, le dossier devient mythique avec trois périodes d’observation, la nomination de trois administrateurs judiciaires, des extensions de procédure et des audiences épiques… « On s’en est sorti par le haut, en transformant la dette en capital. »
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