Pénaliste discret qui n’a « pas la volonté de se mettre en avant », Xavier Moroz, 46 ans, est un avocat réputé « pragmatique », et un amateur de boxe qui aime « monter au front ». Il s’est distingué, il y a quelques mois, en faisant annuler la procédure (avec Richard Zelmati), au motif d’un procédé déloyal de la police, dans l’affaire dite des « tontons flingueurs lyonnais » suspectés de trafic de faux billets.
Récemment, il a aussi été l’avocat de l’internaute néonazi condamné pour cyberharcèlement d’une journaliste lyonnaise. Il est également partie civile dans le dossier d’une call-girl qui a tué puis mis le feu au corps de l’un de ses clients. Le procès d’assises doit se tenir en mai. Xavier Moroz est également présent dans de nombreux dossiers de délits routiers.
L’affaire qui l’a marqué : Il cite spontanément un procès de 2012 où le jugement lui a été, paradoxalement, plutôt défavorable. Alors « jeune » avocat, il assure la défense d’une femme qui a glissé des somnifères dans la tisane de son mari avant de le faire monter dans une voiture qui sera plongée dans un étang. « Elle a pris 20 ans. Dans ce dossier où je plaidais la relaxe, j’ai sans doute trop adhéré à la thèse de ma cliente », analyse-t-il avec du recul.
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