Guy Chifflot parle de 2020 comme d’une « année de transformation qui marquera l’histoire d’Orapi ». Et ce, à plusieurs titres. Le groupe spécialisé dans les produits d’hygiènes à destination des professionnels s’est d’abord adapté à l’actualité sanitaire en réorientant ses usines dans la conceptions de gels hydroalcooliques, produits de désinfection, lingettes et autres équipements de protection individuelle. « Cette agilité a permis de compenser le repli de marchés impactés – restauration, hôtellerie, transports… – par les restrictions liées à la Covid », estime le dirigeant. Résultat : une progression des ventes de 14,3% sur l’ensemble de l’exercice 2020 avec un chiffre d’affaires de 267,5 millions d’euros. Orapi a également renoué avec la rentabilité, en enregistrant 9,2 millions d’euros de bénéfices, contre une perte de près de 3 millions d’euros en 2019.
« Orapi est désormais un groupe solide »
Orapi a également profité de l’exercice 2020 pour restructurer intégralement sa dette qui devenait étouffante. Après avoir annoncé l’été dernier que ses résultats du premier semestre n’étaient pas suffisants pour lui permettre de faire face aux échéances bancaires et obligataires, le groupe coté en bourse a dévoilé un refinancement total de sa dette. Le tout, accompagné d’une nouvelle organisation et gouvernance, avec la nomination du directeur général Henri Biscarrat à la présidence du directoire. « Orapi est désormais un groupe solide, guidé par l’ambition d’être reconnu comme le meilleur challenger européen de l’hygiène et de la maintenance professionnelle », commente Guy Chifflot, qui vient de dévoiler sa feuille de route pour l’horizon 2025 : une croissance de plus de 5% par an et un ebitda supérieur à 8%. En résumé, les retours des ambitions.