Orapi : L’am­bi­tion retrou­vée de Guy Chif­flot

Le patron du groupe spécialisé dans les produits d'hygiène professionnelle vient de présenter un chiffre d'affaires en hausse de près de 15% l'an dernier. Un exercice 2020 au cours duquel Orapi a également renégocié sa dette qui devenait étouffante.

Guy Chif­flot parle de 2020 comme d’une « année de trans­for­ma­tion qui marquera l’his­toire d’Orapi ». Et ce, à plusieurs titres. Le groupe spécia­lisé dans les produits d’hy­giènes à desti­na­tion des profes­sion­nels s’est d’abord adapté à l’ac­tua­lité sani­taire en réorien­tant ses usines dans la concep­tions de gels hydro­al­coo­liques, produits de désin­fec­tion, lingettes et autres équi­pe­ments de protec­tion indi­vi­duelle. « Cette agilité a permis de compen­ser le repli de marchés impac­tés – restau­ra­tion, hôtel­le­rie, trans­ports… – par les restric­tions liées à la Covid », estime le diri­geant. Résul­tat : une progres­sion des ventes de 14,3% sur l’en­semble de l’exer­cice 2020 avec un chiffre d’af­faires de 267,5 millions d’eu­ros. Orapi a égale­ment renoué avec la renta­bi­lité, en enre­gis­trant 9,2 millions d’eu­ros de béné­fices, contre une perte de près de 3 millions d’eu­ros en 2019.

« Orapi est désor­mais un groupe solide »

Orapi a égale­ment profité de l’exer­cice 2020 pour restruc­tu­rer inté­gra­le­ment sa dette qui deve­nait étouf­fante. Après avoir annoncé l’été dernier que ses résul­tats du premier semestre n’étaient pas suffi­sants pour lui permettre de faire face aux échéances bancaires et obli­ga­taires, le groupe coté en bourse a dévoilé un refi­nan­ce­ment total de sa dette. Le tout, accom­pa­gné d’une nouvelle orga­ni­sa­tion et gouver­nance, avec la nomi­na­tion du direc­teur géné­ral Henri Biscar­rat à la prési­dence du direc­toire. « Orapi est désor­mais un groupe solide, guidé par l’am­bi­tion d’être reconnu comme le meilleur chal­len­ger euro­péen de l’hy­giène et de la main­te­nance profes­sion­nelle », commente Guy Chif­flot, qui vient de dévoi­ler sa feuille de route pour l’ho­ri­zon 2025 : une crois­sance de plus de 5% par an et un ebitda supé­rieur à 8%. En résumé, les retours des ambi­tions.

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