Avec une activité concentrée sur 7 mois seulement -crise sanitaire et élections municipales obligent- Alila, le groupe lyonnais spécialisé dans le logement social, a réussi une belle performance. Il affiche une croissance de chiffre d’affaires de 23% à 754 millions € en 2020 (+ 56% en deux ans) et, au total, 147 programmes engagés et 6 918 logements réservés (dont plus de 3 000 en Auvergne-Rhône-Alpes, 2 300 en Ile-de-France, 700 dans le Grand-Est, 678 en Bretagne/Pays-de-Loire/Centre et 200 en Nouvelle Aquitaine). Quant au volume d’affaires, il atteint 1,47 milliard €, dépassant le milliard € pour la 3e année consécutive.
« En 2021, le groupe va renforcer ses engagements sociétaux et environnementaux et veut prendre un rôle actif dans le prochain débat présidentiel sur la nécessité de relancer la construction en France », déclare Hervé Legros, fondateur et PDG d’Alila. Et d’expliquer qu’il travaille sur des projets qualitatifs dans toutes les régions. « La priorité, c’est de loger les gens avec des logements sociaux, mais aussi des logements abordables et des logements intermédiaires en proposant des logements encore plus écologiques qui mettent en œuvre des énergies renouvelables, des matériaux biosourcés, de la végétalisation, des jardins et potagers partagés ».
Logement : produit de 1ère nécessité
Pour Hervé Legros, la pertinence du modèle qu’il propose se trouve, une nouvelle fois, confirmée. A savoir, un modèle adapté aux besoins des habitants qui souhaitent bénéficier d’un logement de qualité à prix maîtrisé. Ce modèle, appuyé sur le système de la VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) lui permet de construire plus vite, mieux, et moins cher afin de répondre aux attentes de ses clients institutionnels. « A terrain et coût de construction identiques, la VEFA est plus compétitive que la maîtrise d’ouvrage directe, avec des prix de revient jusqu’à 6,1% inférieurs », précise le patron d’Alila.
Rappelant que le logement représente la 1ère dépense des Français, « un produit de première nécessité » par conséquent, Hervé Legros renouvelle ses douze propositions « simples, concrètes et sans subvention publique » pour réduire les délais et simplifier les procédures afin de construire beaucoup plus de logements. Des propositions dont il a encore parlé avec Emmanuelle Wargon, la ministre du Logement, fin mars, jugeant la situation critique : « le nombre de permis de construire délivrés a chuté de 15% en 2020 et de 21% pour le collectif ».
En 2021, Alila va poursuivre son développement en renforçant ses engagements sociétaux et environnementaux. Témoin le partenariat conclu avec Forestor, entreprise qui mène des projets destinés à réduire les émissions de carbone. Alila va ainsi participer à l’entretien et au reboisement d’une parcelle de forêt d’une surface équivalente à sa résidence de Lyon Sensations et replanter des arbres d’espèces diverses à la fin du mois de novembre. Une action qui se veut « une réponse à la réflexion générale sur l’artificialisation des sols, préoccupation légitime mais qui ne doit pas se faire au détriment du développement de logement pour ceux qui en ont besoin ». Sur le plan sociétal, le groupe d’Hervé Legros va confirmer ses actions de mécénat via la Fondation Alila qui vise à accompagner les résidents des logements sociaux et intermédiaires pour développer le lien social, et faciliter l’accès à l’emploi et à la culture.
1 000 logements de plus en 2021
« Pour 2021, nous avons pour objectif de réaliser 1 000 logements de plus qu’en 2020, indique Hervé Legros. J’espère que la période de crise que nous connaissons va permettre à chacun de comprendre que le logement est un sujet majeur pour la société française et qu’il est nécessaire de se mobiliser pour atteindre enfin le cap du million de logements neufs par an dont notre pays a besoin. » S’agissant de la Métropole lyonnaise, il se réjouit des objectifs ambitieux affichés par le nouvel exécutif (6 000 logements sociaux à l’horizon 2026) et de la volonté de Bruno Bernard et Renaud Payre de travailler avec tous les acteurs, publics comme privés.