Michel Seyt (à droite) et Pascal Favre (à gauche) sont partis pour boucler un septennat à la tête de la Fédération nationale des transports de voyageurs -FNTV- Auvergne-Rhône-Alpes. Après un premier mandat de quatre ans, le binôme élu en 2017 a été reconduit pour trois années supplémentaires en même temps qu’étaient renouvelés les 34 membres du conseil d’administration.
Michel Seyt, dont l’entreprise est implantée à Saint Flour dans le Cantal, a été pendant 9 ans président de la FNTV. Il est, par ailleurs, président de Klesia, l’organisme de mutuelle et retraite de la profession. De son côté, Pascal Favre assure les fonctions de directeur Réseaux et Territoire Transdev France. Autrement dit, c’est un binôme avec des profils d’expérience complémentaire et représentatifs de l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
« Donner un cap clair à l’ensemble des adhérents »
La FNTV Auvergne Rhône Alpes représente plus de 90% des entreprises de transport interurbains par autocars ainsi que celles effectuant le transport des personnes à mobilité réduite (TPMR). Soit un ensemble de 200 entreprises et de 12 000 salariés. « La crise sanitaire a eu de lourdes conséquences pour le secteur du transport de voyageurs. Dans la région, la fréquentation des lignes régulières et scolaires a baissé de 25 à 30%. Mais ce sont les recettes liées au tourisme qui ont été les plus impactées avec une baisse de près de 80% des revenus, malgré la faible embellie estivale permise par une clientèle française et européenne », indique la FNTV Auvergne-Rhône-Alpes.
« Nous sommes conscients de l’extrême difficulté dans laquelle se trouvent la plupart de nos adhérents au vu du contexte Covid-19, déclarent Michel Seyt et Pascal Favre. Nous souhaitons nous inscrire dans un programme ambitieux et donner un cap clair à l’ensemble de nos adhérents en sollicitant les acteurs politiques et économiques, en premier lieu la Région, notre donneur d’ordre principal, pour la prise en charge d’une partie des frais fixes des entreprises dont l’activité a été stoppée par le confinement et les dépenses inhérentes au protocole sanitaire. Notre rôle sera également d’être à leurs côtés lors de la négociation avec les banques et assureurs pour le report des crédits baux, critiques pour le secteur. »