Forma­tion sur le budget : Audrey Hénocque répond aux critiques

Ciblée par l’opposition au sujet du suivi d’une formation sur le budget, Audrey Hénocque, 1e adjointe à la Ville de Lyon en charge des Finances, livre sa version et tacle « l’ancienne garde politique »
Photo Susie Waroude

Visée par une polé­mique au sujet d’une forma­tion inti­tu­lée « Comprendre le budget et élabo­rer une stra­té­gie budgé­taire » qu’elle aurait suivie, Audrey Hénocque, 1e adjointe de Grégory Doucet en charge des Finances, a rapi­de­ment démenti cette infor­ma­tion publiée jeudi par Le Progrès. Sur Twit­ter, elle explique ne pas avoir suivi cette forma­tion, mais l’avoir au contraire dispen­sée à plusieurs élus de la Ville, « afin que ceux qui le souhaitent soient formés aux ques­tions budgé­taires », selon ses termes. 

« Se former pour suivre les évolu­tions »

Inter­ro­gée à ce sujet par Lyon Déci­deurs, la première adjointe au maire de Lyon, qui a notam­ment porté ces derniers mois la Program­ma­tion pluri­an­nuelle d’in­ves­tis­se­ment (PPI) de la nouvelle majo­rité à hauteur d’1,2 milliard d’eu­ros, ne se dit « pas du tout touchée » par cette polé­mique et répond aux attaques et moque­ries de ses adver­saires poli­tiques. «  Quand bien même j’au­rais suivi une forma­tion, ça n’au­rait pas été choquant. On n’a pas la science infuse ! C’est aussi la diffé­rence par rapport aux anciens élus qui se pensaient peut-être omni­scients et sûrs d’eux. Nous, on a l’hu­mi­lité de dire qu’il faut se former pour suivre les évolu­tions des lois et de la société », commente l’an­cienne admi­nis­tra­trice terri­to­riale au Dépar­te­ment puis à la Région. 

Audrey Hénocque regrette ainsi une polé­mique qui « ne sert qu’à nour­rir encore l’écolo-bashing ». « Si on est autant attaqué, c’est bien parce que les autres forces poli­tiques en présence voient qu’on devient une alter­na­tive de plus en plus crédible, précise-t-elle. L’an­cienne garde poli­tique s’inquiète car on arrive à un moment où la majo­rité de la popu­la­tion prend conscience des enjeux écolo­giques et partage main­te­nant nos idées. »

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