La CCI Lyon-Métropole Saint-Étienne Roanne se réinvente. Après la fusion des entités rhônalpines en 2016, Philippe Valentin, son président et Nicolas Bonnet, son nouveau directeur Général, expliquent vouloir « offrir un meilleur accompagnement à nos clients-entreprises et à nos partenaires collectivités » grâce à une toute nouvelle approche commerciale, en plusieurs grandes étapes pour répondre aux enjeux liés à la conjoncture économique et la crise sanitaire.
Représentante de plus de 110 000 entreprises, la deuxième CCI de France veut repenser son organisation, en se calquant davantage sur le modèle de fonctionnement d’une entreprise. Désormais, trois pôles distincts dirigent la Chambre : Ressources et Expertises, Commercial et Marketing, Transformation de la Stratégie Marchés. « L’objectif est de nous orienter vers la demande en développant une offre de service adaptée aux besoins des entreprises », précise Philippe Valentin.
« Un pôle cyber-sécurité à Écully »
La Chambre veut transformer son approche client et son offre pour suivre les tendances et les exigences des chefs d’entreprises en s’implantant encore plus dans son territoire. « C’est notre volonté et notre engagement comme le montrent notre participation financière dans les Aéroports de Lyon ou Eurexpo ». Cette restructuration intervient à un moment où la CCI est confrontée à une forte baisse des recettes. Philippe Valentin avait lui-même annoncé en septembre dernier une soixantaine de départs sur les 380 collaborateurs. « Notre restructuration était essentielle pour que nous puissions continuer à accompagner l’économie du territoire », précise Philippe Valentin.
Au-delà de cette réorganisation, le Président de la Chambre a aussi annoncé que l’organisme comptait investir le site d’EM Lyon à Écully, bientôt vacant, pour y installer son tout nouveau « Pôle de sécurité » : « À l’instar de ce que nos aînés prédécesseurs ont impulsé avec la Foire de Lyon ou encore le Musée des Tissus, nous pourrions réunir dans un même endroit les forces gravitant autour de la cybersécurité qui créerait un pôle sécuritaire qui n’existe ni en France ni au niveau européen. »