Ce n’est pas une surprise, la crise sanitaire a porté l’activité du groupe d’hygiène né à Vaulx-en-Velin Sanytol, dont l’activité a progressé de 70% l’an dernier (à 130 millions d’euros de chiffre d’affaires). De quoi justifier, pour le directeur général Jean Chanas, un investissement de 3 millions d’euros dans une nouvelle ligne de production de lingettes désinfectantes multi-usages sur son site de Vaulx-en-Velin. La capacité de production va ainsi être doublée d’ici à l’année prochaine, pour passer de 7 à 14 millions de lingettes produites chaque année. « Nous poursuivons une politique d’investissements à Vaulx-en-Velin engagée depuis quelques années. D’abord parce que nos produits connaissent une forte demande de la part des consommateurs, encore plus dans le contexte sanitaire que nous connaissons depuis plus d’un an. Ensuite parce que nous avons la volonté de maîtriser la qualité de notre production », explique le dirigeant, jusqu’alors obligé d’importer des produits de ses autres filiales pour abreuver le marché français.
« Le besoin d’hygiène n’a jamais été aussi fort »
Pour Jean Chanas, cet investissement sonne également comme un attachement au made in France de la marque présente dans plus de 50 pays à travers le monde en Europe, Afrique, Amérique du Sud et Amérique Centrale. « Sanytol est né en France. La France, on y croit », soutient le directeur général, qui prévoit la création d’une quinzaine de postes liée à cette nouvelle ligne de production. Car la demande promet d’être encore soutenue : « Le besoin d’hygiène n’a jamais été aussi fort et j’ai la conviction que cette tendance se maintiendra au-delà de la fin de cette pandémie ».