Implants : Spine­way rachète Distimp et se redresse

Après avoir traversé une période compliquée, la société Spine­way, spécia­li­sée dans les implants pour la colonne verté­brale, retrouve le chemin de la crois­sance et avance dans ses projets de déve­lop­pe­ment grâce aux fonds levés auprès du fonds Negma. Une opéra­tion enga­gée à partir de fin 2019 et qui s’est pour­suivi au 1er semestre 2021 avec 11,5 millions € levés (presque 1 million en augmen­ta­tion de capi­tal et 10,5 millions de prime d’émis­sion). Les dispo­ni­bi­li­tés du groupe s’élèvent 14,3 millions €, ce qui lui permet de conser­ver intacte sa capa­cité d’in­ves­tis­se­ment.  « Notre plan stra­té­gique vise à créer un acteur euro­péen du rachis », explique Stéphane Le Roux (photo), le PDG de Spine­way qui, outre les implants, travaille aussi sur des instru­ments chirur­gi­caux inno­vants trai­tant les patho­lo­gies sévères de la colonne verté­brale. C’est dans ce cadre que Spine­way vient de procé­der à l’ac­qui­si­tion de Distimp, une start up, qui devrait lui permettre de contri­buer à la progres­sion de ses ventes. « Avec ses gammes complé­men­taires, nous allons élar­gir notre offre et propo­ser aux chirur­giens de nouvelles tech­niques opéra­toires à forte valeur ajou­tée », précise Stéphane Le Roux.

90% du chiffre d’af­faires à l’ex­port

Au 30 juin 2021, Spine­way, qui est basée à Ecully et emploie 25 personnes, a réalisé un chiffre d’af­faires de 1,885 million €, en hausse de 32% par rapport au 1er semestre 2020. Sur le seul 2e trimestre 2021, la progres­sion d’ac­ti­vité s’éta­blit à 153% dans un contexte encore perturbé par la pandé­mie mondiale. Grâce à quoi, Spine­way améliore ses résul­tats et réduit forte­ment ses pertes parti­cu­liè­re­ment élevées au 1er semestre 2019 et 2020. Spine­way passe de – 1,4 million € à – 0,6 million € de résul­tat net.

Cotée en bourse depuis le prin­temps 2013, Spine­way dispose d’un réseau mondial de 50 distri­bu­teurs indé­pen­dants et réalise 90% de son chiffre d’af­faires à l’ex­port. Avec sa struc­ture de coûts opti­mi­sée et une capa­cité d’in­ves­tis­se­ment intacte, l’en­tre­prise dit vouloir « profi­ter de la reprise du marché si elle se confirme pour pour­suivre son déve­lop­pe­ment sur ses zones d’im­plan­ta­tion et saisir toute oppor­tu­nité de crois­sance externe pouvant offrir des syner­gies créa­trices de valeur pour le groupe ».

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