Ils tiennent la culture à Lyon : Marie Rigaud (Prin­temps de Pérouges)

Marie Rigaud, directrice fondatrice du Printemps de Pérouges, organise du 9 au 19 septembre, la 25e édition du Printemps de Pérouges.

Un coup de cœur pour la cité médié­vale en 1996. Et Marie Rigaud s’en­gouffre dans la vague des premiers festi­vals. Les débuts du Prin­temps de Pérouges se font dans un prieuré. Esprit créa­tif, program­ma­tion hété­ro­clite, audace pour se démarquer avec des concerts dans des zones indus­trielles, à la centrale nucléaire du Bugey, dans une béton­nière ou dans la gare TGV de Saint-Exupéry.

Vingt ans plus tard, c’est la décou­verte d’un lieu, grâce au Pipa (Parc indus­triel de la plaine de l’Ain) : le Polo Club de la plaine de l’Ain. Johnny Halli­day y signe son avant-dernier concert deux fois de suite, en 2016, et 2017 avec Les Vieilles Canailles. Un site magni­fique, pratique, une jauge de plus de 10000 personnes. Manu Chao, Patrick Bruel, Santana, Scor­pions suivront. En paral­lèle, le château de Chazey-sur-Ain complète l’offre avec des concerts plus inti­mis­tes…

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Sting en 2022

« La concur­rence est impla­cable et sans pitié, recon­naît Marie Rigaud qui fête les 25 ans du Prin­temps de Pérouges. La nouvelle tendance, ce sont les sites de plein air, au vert. On a une chance énorme avec le Polo Club. Plus ça va aller, plus il faudra prendre des risques énormes. L’enjeu, c’est de réus­sir six à sept dates à 10000 personnes par festi­val, conti­nuer à avoir des artistes et faire la diffé­rence. »

Sting a déjà été reporté deux fois, Covid oblige, mais il sera bien là pour l’édi­tion 2022, le 29 juin en « full jauge ». La fratrie Rigaud – Marie, Anne-Lise et Elsa – sait aussi manier l’au­to­dé­ri­sion et la légè­reté. Après avoir acheté un chapi­teau, elles se produisent dans Ze Blondes Circus. De la magie, du théâtre et le réali­sa­teur Arnaud Mizzon qui devrait en faire un film : « Celui de notre histoire et de celle du festi­val. Une entre­prise cultu­relle créée par des femmes dans un milieu assez macho, ça crée des liens avec le public. Il y a un supplé­ment d’âme, des rapports vrais, sincères, pas que du busi­ness », conclut Marie Rigaud, la cheffe de la fratrie. 

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