LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Pierre Oliver : « Je regrette ce qui a été fait avec Étienne Blanc »

Le maire du 2e arrondissement, soutien de la première heure de Valérie Pécresse, a été nommé orateur de campagne dans la région Auvergne-Rhône-Alpes de la candidate des Républicains à l’élection présidentielle. Chef de file de la droite lyonnaise, il précise ses ambitions pour cette nouvelle année.

En tant que chef de file de la droite et du centre à la Ville, quelles sont vos ambitions pour la droite lyonnaise en cette année 2022, en vue des législatives et après les divisions de l’automne où vous aviez poussé Etienne Blanc vers la sortie ?

Notre objectif est très clair : faire émerger des personnalités dans le cadre des législatives en vue de reprendre la ville en 2026. Si demain nous arrivons à avoir un ou deux parlementaires supplémentaires, ce serait un vrai atout pour pouvoir l’emporter à Lyon en 2026. On veut aussi recréer notre unité après un automne compliqué. Je regrette ce qui a été fait. Les propos tenus par Etienne n’étaient pas les bons, il n’a pas su les corriger et c’est une erreur, mais je pense que nous n’aurions pas dû demander avec Pascal Blache sa démission de manière aussi claire. Ça a donné une mauvaise image. Quand vous êtes en responsabilité, il faut savoir reconnaître quand vous commettez une erreur, c’en était une.

En quoi consiste le rôle d’orateur de campagne que vous allez remplir dans la région pour Valérie Pécresse ?

La période sanitaire qui s’ouvre nous empêche de faire une campagne avec de grands meetings à 20 000 personnes. Donc notre stratégie sera de créer une multitude de petites réunions de proximité grâce au large tissu d’élus locaux des Républicains. Les orateurs seront donc là pour organiser et animer ces réunions et donc porter le projet de Valérie Pécresse pour la présidentielle. On l’accompagnera également dans ses déplacements dans la région, ça va être un boulot très intéressant. Pouvoir vivre une campagne présidentielle au coeur du réacteur, c’est forcément passionnant.

Vous êtes un soutien de Valérie Pécresse de la première heure, qu’est-ce que cela vous apporte dans la campagne ?

Oui, j’ai soutenu dès le départ une candidate qui l’a emporté mais ce qui m’anime désormais, c’est comment intégrer tous les autres dans le projet. On sent une belle dynamique autour de Valérie Pécresse, quelles que soient les sensibilités de départ. Elle parvient à rassembler des centristes comme des partisans d’une droite un peu forte, c’est plutôt positif et ça change des divisions de 2017. La droite aujourd’hui, c’est une accumulation de pensées complémentaires, avec un courant plus conservateur, un autre plus libéral et un autre encore plus social. Valérie Pécresse incarne quelque chose de central au milieu de tout ça et réunit ces courants. Et tout le monde joue le jeu derrière elle pour essayer de tourner la page Macron.

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