Vous vous êtes mise en retrait de la vie politique ces dernières années. Pourquoi ce retour à la tête du comité de soutien métropolitain pour la réélection d’Emmanuel Macron ?
Anne-Marie Comparini : Ce n’est pas un retour en politique, c’est un retour en tant que militante. Je suis une senior donc forcément j’ai du temps libre et je voulais m’engager comme militante. J’en ai parlé à Thomas Rudigoz (député LREM de la première circonscription, Ndlr), j’étais même prête à faire une tâche dans l’ombre, mais on m’a proposé ce rôle à la tête du comité de soutien dans la Métropole.
Comment comptez-vous fédérer ici à Lyon, alors que les dernières élections métropolitaines, municipales et régionales sont loin d’avoir été des grands succès pour les macronistes ?
Nous sommes animés par cette volonté de poursuivre le projet de transformation écologique, numérique et économique du Président de la République. Nous travaillons depuis le mois de juillet à mettre en valeur le bilan du Président dans la proximité et l’apaisement. On s’appuie sur nos différents élus et notamment sur les députés du Rhône qui se sont beaucoup investis dans leur mandat législatif sur des sujets prioritaires pour les Français, pour diffuser ce bilan et faire remonter les préoccupations des électeurs sur des thématiques comme l’emploi ou l’économie. Les Français sont fatigués de ces affrontements qui apparaissent dans le débat public et qui sont nourris par certains candidats à la présidentielle. Ils aimeraient qu’on leur parle d’eux, de leur pouvoir d’achat, de l’emploi de leurs enfants…
Vous êtes aujourd’hui épaulée d’une centaine d’élus locaux dans ce comité de soutien dans la région lyonnaise. Quid de Gérard Collomb, pilier de la Macronie en 2017 ?
Le comité tel qu’il existe aujourd’hui est évolutif. Je ne l’ai pas encore vu, mais je sais qu’il y a des contacts et qu’il suit attentivement ce que nous faisons. Gérard Collomb était là dès 2017, parmi les tout premiers soutiens d’Emmanuel Macron. Il avait eu la vista de sentir et déceler chez lui la carrure d’un Président de la République. Donc, s’il souhaite nous rejoindre, il sera accueilli comme il le mérite.
Propos recueillis par Maxime Feuillet