Anne-Marie Compa­rini : « Un retour en tant que mili­tante »

L’ancienne présidente de la Région Rhône-Alpes (1999-2004) chapeaute la section métropolitaine du comité de soutien pour la réélection d’Emmanuel Macron. Figure de l’UDF puis du Modem, Anne-Marie Comparini regoûte à la scène politique lyonnaise et milite pour offrir au président « cinq ans de plus pour aller de l’avant ».

Vous vous êtes mise en retrait de la vie poli­tique ces dernières années. Pourquoi ce retour à la tête du comité de soutien métro­po­li­tain pour la réélec­tion d’Em­ma­nuel Macron ?
Anne-Marie Compa­rini : Ce n’est pas un retour en poli­tique, c’est un retour en tant que mili­tante. Je suis une senior donc forcé­ment j’ai du temps libre et je voulais m’en­ga­ger comme mili­tante. J’en ai parlé à Thomas Rudi­goz (député LREM de la première circons­crip­tion, Ndlr), j’étais même prête à faire une tâche dans l’ombre, mais on m’a proposé ce rôle à la tête du comité de soutien dans la Métro­pole.

Comment comp­tez-vous fédé­rer ici à Lyon, alors que les dernières élec­tions métro­po­li­taines, muni­ci­pales et régio­nales sont loin d’avoir été des grands succès pour les macro­nistes ?
Nous sommes animés par cette volonté de pour­suivre le projet de trans­for­ma­tion écolo­gique, numé­rique et écono­mique du Président de la Répu­blique. Nous travaillons depuis le mois de juillet à mettre en valeur le bilan du Président dans la proxi­mité et l’apai­se­ment. On s’ap­puie sur nos diffé­rents élus et notam­ment sur les dépu­tés du Rhône qui se sont beau­coup inves­tis dans leur mandat légis­la­tif sur des sujets prio­ri­taires pour les Français, pour diffu­ser ce bilan et faire remon­ter les préoc­cu­pa­tions des élec­teurs sur des théma­tiques comme l’em­ploi ou l’éco­no­mie. Les Français sont fati­gués de ces affron­te­ments qui appa­raissent dans le débat public et qui sont nour­ris par certains candi­dats à la prési­den­tielle. Ils aime­raient qu’on leur parle d’eux, de leur pouvoir d’achat, de l’em­ploi de leurs enfants…

Vous êtes aujourd’­hui épau­lée d’une centaine d’élus locaux dans ce comité de soutien dans la région lyon­naise. Quid de Gérard Collomb, pilier de la Macro­nie en 2017 ?
Le comité tel qu’il existe aujourd’­hui est évolu­tif. Je ne l’ai pas encore vu, mais je sais qu’il y a des contacts et qu’il suit atten­ti­ve­ment ce que nous faisons. Gérard Collomb était là dès 2017, parmi les tout premiers soutiens d’Em­ma­nuel Macron. Il avait eu la vista de sentir et déce­ler chez lui la carrure d’un Président de la Répu­blique. Donc, s’il souhaite nous rejoindre, il sera accueilli comme il le mérite.
Propos recueillis par Maxime Feuillet

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