Une nouvelle année record pour bioMérieux, le spécialiste du diagnostic in vitro très présent sur les maladies infectieuses et notamment le Covid avec une gamme complète de tests. A 3,376 milliards d’euros, son chiffre d’affaires 2021 a progressé de 8,3% en 2021 et même de 10,5% en croissance organique. Un effet de change négatif de 69 millions a pesé pour 2,2%. Quant aux résultats, ils affichent des montants records : 801 millions pour le résultat opérationnel courant (soit 23,7% du chiffre d’affaires) et 601 millions pour le résultat net part du groupe en hausse de 49%. Alexandre Mérieux, PDG de bioMérieux (photo), parle d’une « performance remarquable dans un environnement volatile toujours marqué par la pandémie », avant d’ajouter : « les gammes sans lien direct avec la Covid-19 ont enregistré des résultats solides et nous avons renforcé notre position de leader des tests syndromiques. Dans un contexte global incertain, bioMérieux est très bien positionné pour répondre aux enjeux de santé publique que représentent la résistance aux antimicrobiens et une éventuelle endémicité de la Covid-19 ».
290 millions d’euros d’investissements
En 2021, l’entreprise de Marcy l’Etoile a engagé pour 290 millions d’euros d’investissements (9% de son activité). Elle affiche une trésorerie nette de 341 millions pour un endettement net de 92 millions. Avec un effectif de 13 000 personnes, bioMérieux est implanté dans 44 pays et vend dans 160 pays. La filiale de l’Institut Mérieux réalise 93% de son activité hors des frontières hexagonales.
Pour 2022, bioMérieux prévoit que « la croissance des ventes devrait rester solide en microbiologie et en industrie, et forte pour les panels non respiratoires de la gamme Biofire, tandis que la demande liée au Covid devrait se réduire ». Conséquence, le chiffre d’affaires devrait évoluer entre – 3 et – 7% à taux de change et périmètre constants. Quant au résultat opérationnel courant contributif, il devrait être compris entre 530 et 610 millions d’euros, à taux de change courant.
Le dividende proposé à la prochaine assemblée générale du 23 mai, sera de 0,85 euro par action, représentant la distribution de 17% du résultat net.