Le leader mondial de l’homéopathie a dégagé un résultat opérationnel de 46,8 millions d’euros en 2021, en hausse de 22,7% par rapport à 2020. Son bénéfice net, part du groupe, progresse lui aussi de 9% à 28,5 millions. Une amélioration des résultats que Valérie Lorentz-Poinsot, directrice générale de Boiron explique, à la fois, par le lancement de nouveaux produits et par la mise en œuvre de son plan global d’économies. Les diversifications engagées, notamment, les autotests antigéniques concernant le Covid se sont révélées payantes. Pour la 1ère année de déremboursement total de l’homéopathie en France, Boiron affiche un chiffre d’affaires en repli de 11,4% à 455,2 millions d’euros. La capacité d’autofinancement a reculé, quant à elle, de 47% à 55,6 millions et les investissements nets baissent de 38% à 11,9 millions. La trésorerie nette se situe à 234 millions d’euros. Le versement d’un dividende de 0,95 euro sera proposé à l’assemblée générale des actionnaires. Après plusieurs années de recul d’activité, Boiron prévoit une croissance de chiffre d’affaires en 2022, en raison de pathologies hivernales plus prononcées cette année, d’une activité autour des tests encore forte au 1er trimestre. Boiron a aussi acquis la start up lyonnaise ABBI, spécialisée dans la cosmétique individualisée et sur mesure, ces dernières semaines.
Quant aux effets de la guerre en Ukraine pour le groupe, Boiron précise que sa filiale russe et son distributeur ukrainien représente moins de 4% de son chiffre d’affaires total.