Les effets du rachat devraient bientôt se faire sentir dans les chiffres pour Carl Berger-Levrault. Trois ans après son intégration dans le groupe d’édition de logiciels et de services numériques Berger-Levrault (2100 collaborateurs, 186 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021), le concepteur de logiciels de gestion et de maintenance basé à Limonest (150 collaborateurs, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021), ex-Carl Software, prévoit de doubler de taille à l’horizon 2025. Il est, pour cela, emmené depuis quelques mois par une direction bicéphale composée de Vincent Untz et Gerald Bourtguize en remplacement de Tudgual Le Bouar, promu directeur général délégué de Berger-Levrault. « Nous entamons une phase de croissance importante qui va s’accompagner de la création d’une cinquantaine de postes cette année », explique le binôme. Comme annoncé lors du rachat, Carl Berger-Levrault garde une certaine autonomie au sein du groupe, tout en s’appuyant sur sa force de frappe pour atteindre son ambitieux objectif.
« Des parts de marché à prendre à l’international »
« L’un des axes importants va être le développement à l’international qui devrait représenter plus de 20% de notre chiffre d’affaires cette année », annoncent les dirigeants. Car si Carl Berger-Levrault, fondé en 1985, revendique déjà la place de numéro 1 des logiciels de gestion de maintenance des équipements sur ses métiers (industrie, bâtiment, santé, transport…) en France, « il y a des parts de marché à prendre ailleurs ». Et pour cela, l’éditeur va notamment s’appuyer sur les bureaux internationaux déjà existants de Berger-Levrault. « Nous aimerions réaliser 30 à 35% de notre activité à l’international », annoncent Vincent Untz et Gerald Bourtguize. La croissance attendue des prochaines années pourrait aussi provenir d’opérations de croissance externe. Une perspective nouvelle rendue possible par les moyens financiers de son actionnaire. « L’acquisition de sociétés pertinentes fait partie de la stratégie du groupe », ne cache pas le duo.