LE MENSUEL DES POUVOIRS LYONNAIS

Vincent Galoche nouveau directeur du Sofitel Bellecour

Pour succéder à Jacques Bourguignon, parti à la retraite le mois dernier, c’est l’actuel directeur du Novotel d’Ottawa, Vincent Galoche qui prendra la direction du Sofitel Bellecour à la mi-avril.

Un peu plus d’un septennat et puis s’en va… Jacques Bourguignon aura dirigé pendant 7 ans et demi le Sofitel Lyon Bellecour. Arrivé en octobre 2014 pour prendre la suite de Silvio Iacovino qui avait lui-même succédé au long règne d’Eric Obeuf, Jacques Bourguignon a fini sa carrière en France après plusieurs destinations lointaines, au Brésil et dans les pays du Golfe notamment. Juste avant Lyon, Jacques Bourguignon avait dirigé le Sofitel Quiberon pendant 5 ans. L’intérim du prestigieux hôtel 5* lyonnais est assuré par Jean-Philippe Dupuy, le directeur du Mercure Lyon Centre Saxe-Lafayette, le temps que le groupe Accor choisisse le futur directeur de l’établissement.

Le successeur de Jacques Bourguignon est désormais connu. C’est Vincent Galoche (photo), l’actuel directeur du Novotel d’Ottawa qui prendra la direction du Sofitel Lyon Bellecour dans un mois. Autant  dire un professionnel chevronné ayant exercé en France et sur le continent nord américain. Vincent Galoche a dirigé, entre autres, les Aiglons Resort et Spa à Chamonix pendant un peu moins de 2 ans, mais aussi le Mercure Chamonix Les Bossons. Après Chamonix, cap sur Toulouse avec la direction générale du Pullman Toulouse Centre pendant 3 ans, de 2014 à 2017. Etape parisienne ensuite comme directeur des opérations Midscale en Ile-de-France pour le compte du groupe Accor en 2017/2018. Il rejoint le Canada en août 2018 en étant nommé directeur général du Novotel à Ottawa, poste qu’il occupe encore à ce jour.

Ouvert en 1969

Prochaine destination pour Vincent Galoche : le Sofitel Lyon Bellecour, établissement phare du groupe Accor, fondé par le duo Gérard Pélisson-Paul Dubrule. Le Lyonnais Gérard Pélisson, 90 ans le mois dernier, a toujours eu les yeux de Chimène pour le 5* lyonnais ouvert en 1969 et qui évolue désormais dans un univers concurrentiel des 5* qui s’est renforcé ces dernières années entre Rhône et Saône, avec notamment l’Intercontinental au Grand Hôtel Dieu voici 3 ans ou bien encore de la Villa Maïa de Christophe Gruy, sans oublier le Fourvière Hôtel et la Villa Florentine. Une concurrence jugée saine par les différents intervenants qui ont surtout souffert de la crise sanitaire et de la chute de fréquentation de leur établissement par la clientèle internationale. On sait notamment que, pour le Sofitel Lyon, cette dernière représente 50% de son activité.

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