Il est dans l’œil du cyclone depuis quelques temps. Alors que l’OL a complètement raté sa saison, Vincent Ponsot, le directeur du football dont les contours sont flous, est la cible de critiques répétées sur les réseaux sociaux. Considéré comme le bras droit de Jean-Michel Aulas, ce très discret spécialiste du juridique est suspecté, selon certains supporters, d’avoir une influence (néfaste car comptable) sur les décisions sportives telles que les recrutements.
« Je reste humain, et parfois les critiques me touchent même si je ne suis pas un grand adepte des réseaux sociaux. Et mon expertise n’est pas sur la technique du football. Cela fait douze ans que je suis au club et je pense qu’on a fait de bonnes choses », se défend Vincent Ponsot, consentant un problème de communication autour de son rôle et influence réels. « Que mon rôle ne soit pas lisible, je peux le concevoir. On peut me reprocher de ne pas assez communiquer, de ne pas assez expliquer ma fonction ici mais aujourd’hui, on a un sujet à régler sur l’équipe première masculine. Les résultats ne sont pas satisfaisants, et c’est mon seul objectif », balaye-t-il.
« J’ai la confiance de mon président »
Arrivé au club en 2010 en tant que directeur général adjoint chargé des ressources humaines, du juridique et de l’administration sportive, Vincent Ponsot a depuis gravi les échelons, pour devenir en 2020 directeur du football de l’OL. Il s’occupe désormais de développer le club autour des activités liées au football en précisant que « l’OL a une franchise aux Etats-Unis avec OL Reign. On a aussi des partenariats à l’étranger, c’est donc un périmètre très large et ce qui nous a emmené à cette organisation. » L’ancien directeur juridique de la LFP affirme également « que les critiques ne me pèsent pas parce que j’ai la confiance de mon président » : « Nous avons un confort de travail car il y a une osmose entre les personnes », assure-t-il.
Thomas Squarta