Comme un symbole. Jacques Marcout s’en est allé la nuit de samedi à dimanche à l’aube du 1er tour des élections législatives. Passionné de politique au sens noble du terme, il avait été collaborateur politique de l’adjoint à la culture de la ville de Lyon dans les années 80 et 90. Il s’était impliqué aussi sur la dimension internationale à la mairie de Lyon. Communicant, présenté comme le petit prince de l’événementiel, il avait fait de Prisme Consulting, une agence qui comptait sur la place et dont il avait tenu à passer les rênes à Virginie Decia-Mathiolon. L’art de transmettre, mais aussi le choix de se consacrer à une nouvelle passion l’hypnothérapie pour laquelle il avait écrit un livre -« Comment accepter le changement – Bien-être et hypnothérapie »- et travaillait beaucoup. Aux dernières élections municipales et métropolitaines, il s’était engagé aux côtés de David Kimelfeld qui lui a rendu un bel hommage. « C’était surtout un ami attentif à tous et à toutes, amoureux de sa ville de Lyon et d’une grande élégance », déclare l’ancien Président de la Métropole de Lyon. Une expérience rude (en raison de la bataille Collomb/Kimelfeld entre autres) qu’il ne regrettait pas, mais qu’il n’avait pas l’intention de rééditer dans le futur. Il avait tourné cette page.
Chaleureux, généreux et solitaire
Personnage rompu aux relations sociales (il disposait d’un puissant réseau) et volontiers chaleureux, il n’en était pas moins solitaire. « Il attachait beaucoup d’importance à la nuance et ne comprenait pas toujours les propos tranchés, caricaturaux. Il se posait beaucoup de questions », déclare une communicante qui dinait avec lui le mois dernier. « Il avait accepté sa vulnérabilité d’homme », ajoute une autre. C’est son frère Pierre qui a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux dans un message poignant : « Je voudrais partager ma terrible tristesse ici sur Face Book car je sais qu’il était friand de ce monde de messageries auquel parfois je suis assez éloigné, mais qui permet de vite vous informer. Mais cela me permet de vous confier combien j’étais proche de lui, et de raviver sa mémoire dans ces quelques mots. Il m’est difficile d’imaginer de vivre ce futur sans pouvoir jamais plus communiquer avec lui, la distance qui nous séparait, n’a jamais coupé notre lien indéfectible qui se ravivait à chacune de nos conversations. Demain mon téléphone n’aura plus la même résonance… Je voudrais que vous gardiez pour ceux qui l’ont connu la mémoire d’un être passionné, entier, heureux de communiquer avec les autres, généreux et ouvert à la connaissance des esprits et des aptitudes de ceux qui veulent un monde meilleur. Jacques, tu vas immensément nous manquer », conclut Pierre Marcout.
Lyon Décideurs assure ses proches et sa famille de ses pensées les plus sincères et partage leur peine. Nous ne garderons que des bons souvenirs de Jacques.