Hommage unanime à Jacques Marcout

Disparition brutale de Jacques Marcout, fondateur de l’agence Prisme Consulting, dans la nuit de samedi à dimanche. Agé de 58 ans, le communicant et spécialiste de l’événementiel était devenu hypnothérapeute. Il coachait de nombreux chefs d’entreprise.

Comme un symbole. Jacques Marcout s’en est allé la nuit de samedi à dimanche à l’aube du 1er tour des élec­tions légis­la­tives. Passionné de poli­tique au sens noble du terme, il avait été colla­bo­ra­teur poli­tique de l’adjoint à la culture de la ville de Lyon dans les années 80 et 90. Il s’était impliqué aussi sur la dimen­sion inter­na­tio­nale à la mairie de Lyon. Commu­ni­cant, présenté comme le petit prince de l’évé­ne­men­tiel, il avait fait de Prisme Consul­ting, une agence qui comp­tait sur la place et dont il avait tenu à passer les rênes à Virgi­nie Decia-Mathio­lon. L’art de trans­mettre, mais aussi le choix de se consa­crer à une nouvelle passion l’hypno­thé­ra­pie pour laquelle il avait écrit un livre -« Comment accep­ter le chan­ge­ment – Bien-être et hypno­thé­ra­pie »- et travaillait beau­coup. Aux dernières élec­tions muni­ci­pales et métro­po­li­taines, il s’était engagé aux côtés de David Kimel­feld qui lui a rendu un bel hommage. « C’était surtout un ami atten­tif à tous et à toutes, amou­reux de sa ville de Lyon et d’une grande élégance », déclare l’an­cien Président de la Métro­pole de Lyon. Une expé­rience rude (en raison de la bataille Collomb/Kimel­feld entre autres) qu’il ne regret­tait pas, mais qu’il n’avait pas l’in­ten­tion de réédi­ter dans le futur. Il avait tourné cette page.

Chaleu­reux, géné­reux et soli­taire

Person­nage rompu aux rela­tions sociales (il dispo­sait d’un puis­sant réseau) et volon­tiers chaleu­reux, il n’en était pas moins soli­taire. « Il atta­chait beau­coup d’im­por­tance à la nuance et ne compre­nait pas toujours les propos tran­chés, cari­ca­tu­raux. Il se posait beau­coup de ques­tions », déclare une commu­ni­cante qui dinait avec lui le mois dernier. « Il avait accepté sa vulné­ra­bi­lité d’homme », ajoute une autre. C’est son frère Pierre qui a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux dans un message poignant : « Je voudrais parta­ger ma terrible tris­tesse ici sur Face Book car je sais qu’il était friand de ce monde de messa­ge­ries auquel parfois je suis assez éloi­gné, mais qui permet de vite vous infor­mer. Mais cela me permet de vous confier combien j’étais proche de lui, et de ravi­ver sa mémoire dans ces quelques mots. Il m’est diffi­cile d’ima­gi­ner de vivre ce futur sans pouvoir jamais plus commu­niquer avec lui, la distance qui nous sépa­rait, n’a jamais coupé notre lien indé­fec­tible qui se ravi­vait à chacune de nos conver­sa­tions. Demain mon télé­phone n’aura plus la même réso­nan­ce… Je voudrais que vous gardiez pour ceux qui l’ont connu la mémoire d’un être passionné, entier, heureux de commu­niquer avec les autres, géné­reux et ouvert à la connais­sance des esprits et des apti­tudes de ceux qui veulent un monde meilleur. Jacques, tu vas immen­sé­ment nous manquer », conclut Pierre Marcout.

Lyon Déci­deurs assure ses proches et sa famille de ses pensées les plus sincères et partage leur peine. Nous ne garde­rons que des bons souve­nirs de Jacques.

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