Légis­la­tives Métro­pole : Alexandre Vincen­det l’em­porte dans la 7ème circons­crip­tion

Photo Susie Waroude

Le maire LR de Rillieux-la-Pape trans­forme l’es­sai. Il devient député de la 7e circons­crip­tion du Rhône, long­temps déte­nue par le socia­liste Jean-Jack Quey­ranne puis Hélène Geof­froy (PS) avant d’être conquise sur le fil en 2017 par Anissa Khed­her (LREM), avec 200 voix d’avance sur Alexandre Vincen­det qui aura dû ronger son frein pendant cinq ans et prépa­rer sa revanche. Une élec­tion avec près de 2 000 voix d’avance soit 53,4% devant le candi­dat NUPES, Abdel­ka­der Lahmar (46,5%).

Natif du Bugey, colla­bo­ra­teur d’Etienne Blanc dans l’Ain, puis de Jean-François Copé, alors secré­taire géné­ral de l’UMP, Alexandre Vincen­det qui ne faisait pas mystère de sa volonté de faire carrière en région lyon­naise, avait rejoint le cabi­net de Philippe Cochet à la mairie de Caluire-et-Cuire pour se rappro­cher de sa future terre d’élec­tion. Il jette alors son dévolu sur Rillieux-la-Pape en 2014 et, profi­tant d’une divi­sion fratri­cide à gauche, il réus­sit à faire l’union à droite entre les deux tours et l’em­porte au 2nd tour.

Rappro­che­ment avec Edouard Philippe ?

Président de la fédé­ra­tion LR du Rhône, large­ment réélu aux muni­ci­pales à Rillieux-la-Pape au prin­temps 2020, mais pas fran­che­ment en phase avec Laurent Wauquiez, il milite pour un accord avec Emma­nuel Macron, au soir de la Prési­den­tielle, à l’ins­tar de son mentor Jean-François Copé et de Nico­las Sarkozy. Ensemble préfère néan­moins réin­ves­tir la dépu­tée sortante, élimi­née dès le 1er tour avec 17% des voix contre plus de 23% à Alexandre Vincen­det. Candi­dat LR, il n’en reçoit pas moins un soutien appuyé d’Edouard Philippe, l’an­cien Premier ministre d’Em­ma­nuel Macron. Est-ce le prélude à un futur rallie­ment au groupe Hori­zons à l’As­sem­blée natio­nale. Réponse dans les jours qui viennent.

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