Pour Prismaflex International, l’entreprise des Monts du Lyonnais spécialisée dans les panneaux d’affichage et l’impression numérique grand format, l’exercice 2021/2022 (clos le 31 mars) a été celui du rebond. A 48,9 millions d’euros, elle enregistre une croissance de + 29% de son chiffre d’affaires avec des progressions très fortes en France
(+ 36%) et en Amérique du Nord (+ 38%). Et c’est la partie print (34,8 millions d’euros) qui enregistre la plus forte hausse (+ 40%), tandis que la partie Hardware (14,1 millions) affiche une hausse de +8%. Après un exercice 2020/2021 très perturbé par la crise sanitaire, Prismaflex a retrouvé ses niveaux d’activités d’avant Covid, avec un gain de + 13% par rapport à 2018/2019 et de + 11% par rapport à 2019/2020.
Parmi les motifs de satisfaction pour Pierre-Henry Bassouls (photo), le président fondateur de l’entreprise, la signature d’un nouveau contrat avec un des plus gros afficheurs de la place et un carnet de commandes bien rempli à 17,2 millions d’euros au 31 mars dernier, soit 5,7 millions de plus qu’un an auparavant, grâce aussi bien à des activités traditionnelles, que des produits LED et innovants (Colonne Morris digitalisée, par exemple).
Poursuite de la croissance
Si l’EBITDA est à nouveau positif de 2,8 millions, le résultat net reste négatif de 2 millions, en raison de 1,7 million d’éléments non récurrents et sans impact cash. « Nous pouvons compter sur des perspectives bien orientées pour 2022/2023, précise Pierre-Henry Bassouls. Notre trajectoire passe par la poursuite de la croissance, l’amélioration de notre rentabilité et le maintien du désendettement, malgré un climat économique incertain lié au conflit géopolitique en Europe de l’Est et à l’inflation. Le groupe s’attache notamment à répercuter dans la mesure du possible la hausse des coûts de matières et de transport sur les prix de vente et à maitriser ses délais de livraison ». L’entreprise des Monts du Lyonnais a pour objectif de retrouver une rentabilité opérationnelle positive. Prismaflex International se dit, pour l’instant, peu impacté par la guerre en Ukraine, hormis une petite filiale réalisant 200 à 300 000 euros de chiffre d’affaires à St-Petersbourg et un contrat avec Ikea de 400 000 € en Russie qui a été annulé.