Elmy : Le rebond rapide d’Al­bert Codi­nach

Cinq mois seulement après le dépôt de bilan du fournisseur lyonnais d'énergie Planète Oui, Albert Codinach relance déjà une nouvelle activité, sous le nom d'Elmy.
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Albert Codi­nach n’aura pas mis long­temps à repar­tir de l’avant. Contraint, en février dernier, au dépôt de bilan du four­nis­seur lyon­nais d’élec­tri­cité verte Planète Oui (repris par l’opé­ra­teur Mint Ener­gie à la barre du tribu­nal de commerce de Lyon), il relance déjà une nouvelle acti­vité sous le nom d’Elmy.

Le concept est iden­tique à celui de Planète Oui avec une offre d’élec­tri­cité verte issue 100% des éner­gies renou­ve­lables pour les parti­cu­liers, entre­prises et collec­ti­vi­tés. « La nouvelle acti­vité est simi­laire parce ce que nous croyons à ce busi­ness model. Planète Oui s’est retrouvé dans une situa­tion critique à cause d’un problème de gestion de notre hyper­crois­sance », avance Albert Codi­nach.

« Volonté et impli­ca­tion des colla­bo­ra­teurs »

Alors que Planète Oui a connu une très forte crois­sance ces deux dernières années pour comp­ter 140 000 clients, la société s’est retrou­vée – comme plusieurs autres four­nis­seurs d’éner­gie – étouf­fée par la flam­bée des prix de l’éner­gie. « Nous nous sommes retrou­vés à vendre à perte à nos clients et au bout d’un moment ce n’était plus tenable », commente Albert Codi­nach.

Une procé­dure judi­ciaire qui n’a pas concerné les acti­vi­tés du groupe, à savoir la branche gestion de l’éner­gie ainsi que les projets de construc­tion de centrales solaires pour deve­nir égale­ment produc­teur d’éner­gie verte. La relance avec la marque Elmy permet la préser­va­tion d’une centaine d’em­ploi, contre 160 avant la procé­dure judi­ciaire. « Emly s’est construit grâce à la volonté et l’im­pli­ca­tion des colla­bo­ra­teurs qui ont parti­cipé à toutes les phases de créa­tion, du nom jusqu’à l’iden­tité graphique en passant par le déve­lop­pe­ment du site. Sans eux, ce n’au­rait pas été possible », pour­suit Albert Codi­nach dont l’objec­tif est de comp­ter 100 000 clients d’ici deux ans.

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