SEB : Stanis­las de Gramont présente des résul­tats semes­triels en repli

L’an­née 2021 avait été un millé­sime excep­tion­nel pour le Groupe SEB qui avait fran­chi la barre histo­rique des 8 milliards d’eu­ros de chiffre d’af­faires. Et le début de l’an­née 2022 était encore favo­rable pour le leader du petit équi­pe­ment domes­tique. Tout s’est ralenti au 2ème trimestre. Pour Stanis­las de Gramont (photo), intro­nisé direc­teur géné­ral du groupe basé à Ecully, « l’en­vi­ron­ne­ment s’est dété­rioré au second trimestre avec la pour­suite de la guerre en Ukraine, la vola­ti­lité des devises et l’ac­cé­lé­ra­tion de l’in­fla­tion. Les ventes sont rési­lientes, tirées par une excel­lente perfor­mance en Chine et par une solide dyna­mique de l’ac­ti­vité profes­sion­nelle ». Les ventes semes­trielles s’éta­blissent à 3,666 milliards d’eu­ros, en légère hausse de + 1,6% (- 2,3% à taux de change et péri­mètre constants). Si l’ac­ti­vité grand public est pratique­ment stable à 3,336 milliards d’eu­ros (+ 0,5%), l’ac­ti­vité profes­sion­nelle enre­gistre une crois­sance de + 13,5% à 330 millions. Par zone géogra­phique, c’est en Asie que les ventes progressent le plus (+ 12,7%) devant les Amériques (+ 7,2%), tandis que l’EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique) recule de – 10%. A noter que par rapport au 1er semestre 2019, dernier semestre compa­rable hors période Covid, les ventes sont en progres­sion de près de 10%.

Acti­vité globa­le­ment stable en 2022

En termes de renta­bi­lité, le résul­tat opéra­tion­nel d’ac­ti­vité passe de 320 millions au 30 juin 2021 à 199 millions au 30 juin 2022. Et le résul­tat net est divisé par deux, passant de 151 millions à 72 millions. La dette nette finan­cière augmente de près de 600 millions à 2,447 milliards d’eu­ros. De leur côté, les capi­taux propres progressent à 3,1 milliards d’eu­ros. Sur l’en­semble de l’an­née, le Groupe SEB prévoit désor­mais « un chiffre d’af­faires globa­le­ment stable par rapport à 2021 » et une marge opéra­tion­nelle d’ac­ti­vité comprise entre 8% et 8,5%. La direc­tion anti­cipe 300 millions d’eu­ros de surcoûts (matières, fret, devises) sur l’en­semble de l’an­née.

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