Le leader mondial de l’homéopathie confirme son redressement. Les ventes du 1er semestre 2022 de Boiron enregistrent une croissance de + 35,2% à 256,7 millions d’euros. Une progression d’activité qui concernent toutes les zones géographiques, dont la France + 25,2% à 131,3 millions d’euros. Si les médicaments homéopathiques sont encore à la peine (- 5,4% à 88,8 millions d’euros), les spécialités homéopathiques affichent un fort rebond : + 52,2% à 122 millions, tandis que les autres produits de santé (diversifications récentes) représentent 46 millions d’euros contre 15 millions sur les 6 premiers mois de 2021. Conséquence logique de cette forte progression d’activité, la rentabilité se redresse avec un résultat opérationnel proche de 20 millions d’euros (contre – 11 millions au 1er semestre 2021) un résultat net part du groupe de 12,5 millions quand il était négatif de 9,5 millions, un an auparavant sur la même période.
La trésorerie augmente de 30 millions d’euros
La capacité d’autofinancement ressort à 21,2 millions (contre – 2,8 millions), les investissements repartent à la hausse : + 20,7% à 11,4 millions et la trésorerie nette s’établit à 242,8 millions (+ 14,5%), soit 30 millions d’euros de plus en un an. Dans un contexte d’inflation soutenue et de tensions sur certains approvisionnements en énergie et en matières premières, Boiron déclare « tout mettre en œuvre pour assurer la disponibilité de nos médicaments et de l’ensemble de notre gamme de produits. Nous restons vigilants sur l’évolution de la crise sanitaire mondiale et continuons de prendre les mesures appropriées chaque fois que nécessaire ». Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le groupe dirigé par Valérie Lorentz-Poinsot prévoit une « hausse du chiffre d’affaires sur l’ensemble des zones géographiques du groupe ainsi qu’une évolution significative de la rentabilité ».