C’était l’une des grandes fiertés de la Lyonnaise de Banque : avoir créé avec la Banque de Vizille, à la fin des années 80, une banque d’affaires et d’investissement de plein exercice et reconnue comme un acteur de référence dans le quart sud-est de la France.
Elle s’est depuis fondue en Crédit Mutuel Equity, dont le big boss à Paris n’est autre qu’Antoine Jarmak, ancien président de Vizille. À Lyon, Agnès Tixier ne renie pas son passé chez Vizille et se réjouit de la constitution de Crédit Mutuel Equity, porté sur les fonts baptismaux par le Crédit Mutuel Alliance Fédérale et qui exerce l’ensemble des métiers de haut de bilan, en investissant au total 3 milliards d’euros d’encours, sur fonds propres et à long terme, sans objectif de liquidités. « En tant que première banque à mission en France, nous avons une empreinte RSE très forte dans nos politiques d’investissement. Nous sommes toujours dans l’écoute et coconstruisons une feuille de route avec les chefs d’entreprise. La création de valeur n’est pas que financière », déclare Agnès Tixier.
Les tickets vont de 1 à 150 millions d’euros pour des opérations de développement, mais aussi de transmission. La place lyonnaise reste puissante avec 50 participations dans le Sud-Est sur 335 participations au total, et une équipe de 15 personnes.
Dans le portefeuille : Elydan (canalisations pour le transport de fluides enterrés), Access (transformation digitale, médecine du travail, services digitaux aux entreprises)…
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