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Sébastien Touvron ne tourne pas autour du pot : « Notre taux de casse est assez fort, autour de 25 % dans notre dernier fonds par exemple. On parle de capital-risque. » Et cela fait partie de l’ADN de Kreaxi, né en 2016 du rapprochement entre le fonds souverain régional Rhône-Alpes Création et Banexi Ventures Partners, pour former l’un des leaders français du financement des (très) jeunes entreprises innovantes.
« La Région avait lancé Rhône-Alpes Création en 1990 en faisant le constat que les start-up du territoire avaient beaucoup de difficultés à trouver des fonds pour se lancer. Kreaxi est aujourd’hui une société indépendante, mais nous gardons cet objectif de développement économique régional plus que de recherche de retour sur investissement comme la majorité des investisseurs privés », souligne Sébastien Touvron. Ce qui se traduit notamment par une vision moyen-long terme, en restant parfois jusqu’à « 8 ou 10 ans au capital, le temps que l’entreprise devienne mature ».
Soutenu par la Région, Bpi, des acteurs bancaires et des industriels du territoire (Seb, Sanofi…), ainsi que des family office, Kreaxi a, en l’espace de 30 ans, injecté 500 millions d’euros dans plus de 550 start-up et dispose aujourd’hui de 145 millions d’euros sous gestion via des participations dans une soixantaine d’entreprises à 90 % implantées en Auvergne-Rhône-Alpes. « Notre portefeuille est composé de start-up du digital, des sciences de la vie ou de l’industrie, avec pour point commun l’innovation », précise Sébastien Touvron.
Dans le portefeuille : Revcoo (recyclage fumées industrielles), Stromacare (traitement des tumeurs), Tenacy (cybersécurité)…
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