Avant de sillonner ce week-end les allées du SIRHA, le salon mondial de la restauration et de l’hôtellerie à Eurexpo, Bruno Bernard présentait, vendredi, ses voeux à la presse. S’il a énuméré les futurs rendez-vous de cette année 2023 (Voies Lyonnaises, début des travaux des tramways T6, T9, T10, mise en place de la ZFE, prolongement du métro B, finales nationales de Worldskills ou accueil des rencontres de la Coupe du monde de rugby), le président de la Métropole a préféré botter en touche au moment d’évoquer son avenir et une éventuelle candidature à sa réélection aux prochaines élections métropolitaines de 2026 : « Je vous propose de me reposer la question dans 3 ans. Je suis pour l’instant pleinement engagé et concentré sur ma tâche actuelle. »
La réponse contraste avec les récentes déclarations du maire de Lyon, Grégory Doucet, qui a d’ores et déjà annoncé son intention de se représenter en 2026. « Cela tombe sous le sens. On savait dès le départ que l’ensemble des projets à mener n’allait pas tenir sur un mandat parce que notre vision tranche avec ce qui se faisait auparavant », expliquait l’élu écologiste face à la presse début janvier. Ce nouveau pas d’écart entre les deux responsables métropolitains et municipaux interroge, alors qu’approche la moitié de leurs deux mandats.
Un rendez-vous fixé avec la nouvelle préfète
S’il a ensuite égratigné son homologue à la Région, Laurent Wauquiez, sur la question des aides aux artisans-boulangers, pointant un « désengagement de la Région dans les grandes métropoles« , Bruno Bernard a aussi confirmé la tenue d’un futur rendez-vous avec Fabienne Buccio, la nouvelle préfète du Rhône et de la région, qui doit arriver à Lyon fin janvier. « Nous avons déjà échangé au téléphone et nous allons nous voir durant la semaine du 30 janvier. Nous avons beaucoup de sujets à évoquer, notamment celui de l’hébergement d’urgence », a renseigné l’élu écologiste.