Groupe Seb : baisse des ventes limi­tée à 1,2% en 2022

Grâce à un 4e trimestre moins mauvais que le 3e, le leader du petit équipement domestique affiche 7,960 milliards d’euros de ventes l’an dernier, en léger repli. A noter toutefois, pour l’activité grand public, une chute de 22% en France et de 13% en Allemagne, quand la Chine renoue avec la croissance de + 5%.

Le Groupe Seb a fina­le­ment mieux fini l’an­née qu’il ne l’en­tre­voyait à l’is­sue d’un 3e trimestre médiocre (- 8,1%). Il avait alors touché son point bas de l’exer­cice 2022. Sans être flam­boyant, le dernier trimestre de l’an­née (- 5,6%) permet au leader mondial du petit équi­pe­ment domes­tique de finir 2022 sur un léger repli de 1,2% à 7,960 milliards d’eu­ros, corres­pon­dant une baisse de 4,7% à péri­mètre et taux de change constants. Pour une fois, le groupe a béné­fi­cié d’un effet devises favo­rable de + 3,3% en raison de l’ap­pré­cia­tion du dollar et du yuan chinois.

Crois­sance de + 8,2% par rapport à 2019

Si l’ac­ti­vité grand public (7,234 milliards d’eu­ros) affiche un repli de 5,9%, le pôle profes­sion­nel (machines à café profes­sion­nel ou l’Es­pa­gnol Zummo dans les machines auto­ma­tiques d’ex­trac­tion de jus de fruits acquis cet été) enre­gistre, quant à lui, un bond de + 15,6% à 725 millions, confir­mant une fois encore qu’il est un fort levier de crois­sance pour le groupe.

Côté grand public, deux pays sont parti­cu­liè­re­ment touchés avec des ventes en forte baisse : la France (- 22%) et l’Al­le­magne (- 13%), alors que, dans le même temps, celles de Supor en Chine fran­chissent histo­rique­ment la barre des 2 milliards d’eu­ros, en crois­sance orga­nique de 5%.

Après une année 2021 record qui avait vu le groupe basé à Ecully fran­chir pour la 1ère fois de son histoire la barre des 8 milliards d’eu­ros de ventes (8,059 très préci­sé­ment), Seb affiche une bonne résis­tance à l’is­sue d’une année pertur­bée sur le plan géopo­li­tique. Et, surtout, il reste en crois­sance de +8,2% par rapport à son dernier exer­cice précé­dant la crise sani­taire en 2019.

D’où ce commen­taire de Stanis­las de Gramont (photo), direc­teur géné­ral du groupe depuis le 1er juillet dernier : « après une année 2021 record, les ventes du Groupe SEB affichent une perfor­mance rési­liente en 2022. L’ac­ti­vité du Groupe a bien résisté dans la plupart des zones géogra­phiques dans lesquelles il opère, et le quatrième trimestre a affi­ché une tendance d’ac­ti­vité légè­re­ment plus favo­rable. Cette perfor­mance rési­liente témoigne de la perti­nence de notre modèle d’af­faires équi­li­bré, de notre stra­té­gie d’in­no­va­tion sur des marchés struc­tu­rel­le­ment porteurs, et de l’en­ga­ge­ment continu de nos colla­bo­ra­teurs auxquels je tiens à expri­mer mes remer­cie­ments ».

7 à 7,5% de marge opéra­tion­nelle d’ac­ti­vité

Dans ces condi­tions, Seb main­tient sa prévi­sion formu­lée fin octobre dernier d’une marge opéra­tion­nelle d’ac­ti­vité se situant entre 7 et 7,5% du chiffre d’af­faires (initia­le­ment, il visait entre 8 et 8,5%, mais avait dû revoir ses prévi­sions à la baisse après 9 mois d’ac­ti­vité). Les résul­tats 2022 de Seb seront connus le 23 février avant l’ou­ver­ture de la bourse.

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