L’invité Franck Mouthon, président de Theranexus. La biotech lyonnaise, issue du CEA et spécialisée dans les maladies neurologiques, fête ses 10 ans le mois prochain. Elle vient d’annoncer ce matin la création d’une équipe-projet AlstroSight, autour d’un consortium qui rassemble Theranexus, l’INRIA, l’Université Lyon 1 et les HCL. Alstro Sight va travailler sur la recherche de nouveaux médicaments candidats concernant les maladies du cerveau, et plus spécialement les maladies neurologiques rares. Ce partenariat stratégique est complémentaire d’un autre accord de Theranexus avec l’INSERM autour des maladies neurologiques rares.
La biotech lyonnaise (25 personnes à Lyon et Paris) a enregistré de nouvelles avancées pour son programme Batten-1 en fin d’année dernière avec un bon espoir de passer d’ici à fin 2023 à une phase 3. Le programme Batten-1 concerne une maladie neurologique rare touchant 2 000 enfants dans le monde de 4 à 8 ans. Sur le plan financier, Theranexus dispose de 9,1 millions d’euros de trésorerie à fin 2022. De quoi tenir toute l’année 2023. D’ici là, toutes les options sont ouvertes pour trouver de nouveaux moyens financiers, précise Franck Mouthon désormais président exécutif, tandis que Mathieu Charvériat, l’autre cofondateur de la société occupe la direction générale, à la suite de la dissociation des fonctions décidée récemment.